Célébration de la Journée mondiale de l’hémophilie

à€ l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie 2013, l’Association Tunisienne des Hémophiles, en collaboration avec les laboratoires Novo Nordisk ont organisé le 16 avril 2013 à  Tunis un forum de discussion sur la prise en charge du patient hémophile avec l’intervention du Pr Abderrahim Khelif, chef du Service d’hématologie du CHU Sousse et professeur à  la faculté de médecine de Sousse en présence de M. Taoufik Raïssi, président de l’Association tunisienne des hémophiles, Mme Amel Raïssi, SG de l’Association et Mme Noha Shawky, directeur général des laboratoires Novo Nordisk pour la Tunisie.

L’occasion de faire le point sur la situation de cette maladie rare et mal connue qui touche environ 380 personnes en Tunisie, dont beaucoup d’enfants (exclusivement de sexe masculin).

Au cours des dix dernières années, l’évolution de la prise en charge de cette maladie en Tunisie, grâce aux efforts concertés des médecins et des autorités, a permis une amélioration de l’état de santé des patients.

Cependant, les personnes hémophiles font encore face à  d’énormes difficultés dans leur vie sociale, scolaire et professionnelle sans oublier la difficulté rencontrée parfois en termes de prise en charge.

Les objectifs à  venir sont de rendre autonomes les patients (auto-traitement) et de prévenir les complications de la maladie par un traitement et un suivi régulier dont il faudra définir les modalités. L’hémophile pourra ainsi se traiter à  domicile, les complications pourront être traitées à  temps, voire même prévenues, et la personne atteinte d’hémophilie aura une qualité de vie proche de la normale.

L’hémophilie ne doit plus être un handicap, et les personnes qui en souffrent doivent pouvoir contribuer à  la vie économique de leur pays et être intégrées dans la société.

Journée mondiale

La communauté mondiale des troubles de coagulation célèbre le 17 avril 2013 50 ans de travail sur l’amélioration des traitements et de la prise en charge de toutes les personnes atteintes d’hémophilie et d’autres troubles de la coagulation.

Or, la triste réalité est que 75 % de ces personnes sont toujours privés de traitement ou reçoivent un traitement inadéquat. Ce pourcentage est encore plus important pour les personnes atteintes de la maladie von Willebrand et d’autres déficits en facteur rares.

La Journée mondiale de l’hémophilie est donc l’occasion pour la communauté mondiale des troubles de la coagulation de rappeler d’où nous venons et où nous voulons aller pour ainsi, relever ces défis ensemble.

L’hémophilie est un trouble congénital de la coagulation qui affecte quasi-exclusivement les garçons. C’est une maladie orpheline et la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (WHF) estime à  environ 400,000 le nombre de personnes souffrant d’une hémophilie dans le monde.
Si en Tunisie l’accès aux soins et aux traitements des personnes vivantes avec une hémophilie est un droit acquis, il n’en demeure pas moins que des efforts soutenus sont à  déployer afin de mieux informer sur cette maladie, d’améliorer

A propos de Novo Nordisk :

Novo Nordisk est une entreprise de santé leader mondial dans le traitement du diabète forte de 90 années d’innovations.
La société occupe également une position de premier plan dans les domaines de l’hémophilie, les troubles de la croissance et le traitement de la ménopause.
Novo Nordisk a son siège au Danemark, emploie environ 35 000 collaborateurs dans 75 pays et, distribue ses produits dans plus de 180 pays. . Pour plus d’informations visitez www.novonordisk.com

TNT Express s’implante en Tunisie

TNT Express, le leader européen du transport express, s’implante en Tunisie en partenariat avec COMATRAL (Compagnie Maghrébine du Transit & de la Logistique). La combinaison du réseau routier et aérien international de TNT Express (livraisons vers 200 pays) et des capacités du groupe COMATRAL, apporte désormais aux entreprises tunisiennes une alternative de transport rapide « porte-à -porte » de documents, colis et fret, à  l’international.

TNT Express est la première entreprise de transport express privée à  s’installer en Tunisie. Grâce à  l’offre de services très large de TNT Express et à  la qualité de ses réseaux opérationnels, les entreprises tunisiennes ayant des envois à  l’import comme à  l’export sont maintenant connectées avec l’Europe et l’international. A titre d’exemple les livraisons sont garanties sous 24 heures vers toutes les grandes villes européennes. TNT Express Tunisie, dont le siège social est installé à  Radès, compte déjà  une implantation à  Tunis et une autre à  Sousse.

Les points forts de l’offre TNT Express – COMATRAL en Tunisie se déclinent en 5 points:

• la capacité de collecter tout type de documents ou marchandises (fret lourd compris) partout en Tunisie, et de les livrer partout dans le monde
• la possibilité d’acheminer en Tunisie tout type de marchandise, depuis n’importe-quelle adresse dans le monde, en port dû
• un réseau entièrement intégré permettant des temps de transit réduits ; des livraisons à  jours et horaires garantis
• une prestation douanière complète pour les importations ou exportations de marchandises taxables
• un service client de qualité et un suivi des envois via internet disponible 24/24.

TNT Express améliore ainsi l’interconnexion des entreprises tunisiennes avec le reste du monde, et en premier lieu l’Europe et l’Asie. L’implantation de TNT Express sur le sol tunisien s’est traduite, dans l’immédiat, par la création d’une trentaine de postes à  Tunis, nécessitée par le démarrage des opérations.

à€ propos de TNT Express :

TNT Express est l’une des premières entreprises mondiales de transport express. TNT Express effectue près d’un million d’envois par jour, des documents et colis jusqu’au fret palettisé. L’entreprise exploite des réseaux de transport routier et aérien en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie-Pacifique et en Amérique. TNT Express a réalisé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros en 2012.

à€ propos de COMATRAL :

Acteur-clé du Transit & de la Logistique, Comatral est une SARL de droit Tunisien, fondée en 1992 par Mahmoud BEN ABBES. Au fil des ans, Comatral a su s’imposer comme référence et acteur actif sur le marché tuniso-européen. La société emploie aujourd’hui 69 personnes. Une équipe dynamique, qualifiée et homogène. Par ailleurs, le recyclage permanent de ses collaborateurs est une des premières priorités de COMATRAL au même titre que l’acquisition de solutions informatiques performantes et de matériel répondant en qualité et en quantité aux demandes de ses clients.
Pour mener a bien sa mission, COMATRAL dispose d’une flotte composée de 27 unités roulantes qui bénéficient d’un service d’entretien performant et opérationnel 24 heures sur 24.
COMATRAL a inauguré en 2000, sa plateforme logistique s’étendant sur un terrain de 13.000 m2 et composée d’un entrepôt sous douane de 2.500 m2, d’un atelier pour l’entretien et la réparation du matériel roulant ainsi que de toutes les annexes pouvant offrir les facilités et les commodités à  l’usage du personnel exploitant.

Un livre, signé Mounir Sahli, pour révéler les 4 vérités du tourisme tunisien

Tunis, le 2 avril 2013- Un nouvel ouvrage, intitulé « Révolutionner le tourisme tunisien », vient de paraître. Désormais disponible en librairies, ce livre de 206 pages est une véritable analyse en profondeur des problématiques du secteur touristique, leurs origines, leurs causes et leurs conséquences. L’auteur du livre, Mounir Sahli, ne se contente pas de dresser un bilan de l’existant mais propose des solutions concrètes aux difficultés de l’heure. Car Mounir Sahli est, depuis trois décennies, un acteur de premier plan du tourisme tunisien. Il a en effet occupé le poste de directeur des Interventions économiques au ministère des Finances et, à  ce titre, a été membre de la sous-commission des Agréments touristiques durant les années 80. Il a également participé à  l’élaboration du Code des investissements touristiques et de plusieurs textes régissant le secteur. Il a ensuite quitté la fonction publique pour devenir lui-même promoteur hôtelier. Il fait d’ailleurs partie de la génération ayant bénéficié des avantages accordés au titre du régime dit des « nouveaux promoteurs » et a construit un hôtel à  Djerba qui a ouvert ses portes en 1993 et qui est toujours en fonction à  l’heure actuelle. « A force de baigner dans le tourisme et d’en parler en continu avec mon entourage, j’ai décidé de mettre noir sur blanc les différents sujets qui me tiennent à  cœur. Cela a constitué aussi une manière d’évacuer le trop plein qui est en moi au sujet du tourisme » explique Mounir Sahli, qui souligne également que ce livre lui a donné l’occasion, « grâce au vent de liberté qui souffle sur la Tunisie, de dire tout haut ce que je pensais tout bas ». Cependant, il ne s’agit en aucune manière de faire le procès de quiconque à  travers ce livre mais d’établir certains constats sur le choix de la Tunisie de s’engager sur la route du tourisme.

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien », préfacé par Afif Kchouk, hôtelier et journaliste spécialisé dans le tourisme, est en fait segmenté en trois grands chapitres.

Le premier, intitulé « De l’euphorie au désenchantement », occupe 35 pages et met en avant l’extraordinaire évolution qu’a connue l’hôtellerie tunisienne au cours des dernières décennies, et en particulier entre 1991 et 2010, « avec un pic historique à  450 millions de dinars en 1995 » rappelle l’auteur du livre, qui qualifie la période comprise entre 1991 et 2000 de « folle décennie, celle de toutes les performances mais aussi de tous les dérapages » (page 16). Mounir Sahli ne manque pas de citer des exemples concrets de chaînes hôtelières étrangères qui ont géré des hôtels en Tunisie mais qui ont fini par rencontrer « de grandes difficultés dues à  la mauvaise gestion, voire à  des malversations de son équipe dirigeante ». L’auteur jette également un pavé dans la mare en estimant, contrairement aux allégations de certains responsables actuels, que « la crise de notre tourisme et l’enclenchement de la spirale de baisse des prix avaient commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001 », lesquels événements auraient servi de bouc émissaire aux responsables du tourisme de l’époque. « Il ressort que c’est la gestion chaotique et irréfléchie de notre offre touristique qui a plongé le secteur dans la spirale de la chute des prix avec ses corollaires » (page 19).

Naufrage des nouveaux promoteurs

Abordant la formule des « nouveaux promoteurs », dont le mécanisme est expliqué dans ses moindres détails (à  partir de la page 22), l’auteur considère que « ce régime de financement » fut le cadeau empoisonné qui préfigurait le naufrage des nouveaux promoteurs et cela bien avant l’entrée en exploitation de leurs unités hôtelières. « Le cas des nouveaux promoteurs qui se sont aventurés au Sahara est encore plus emblématique. Ils se sont carrément ensablés » (page 23).

Et si des événements extérieurs comme le 11 Septembre ou encore la guerre du Golfe en 2003 ont certes eu un impact sur le tourisme et que la destination traine encore, Mounir Sahli ne manque pas d’évoquer l’attentat de la Ghriba à  Djerba en 2002 « qui a été un exemple éclatant de la myopie de l’ancien régime » (page 27).

Le chapitre intitulé « révolutionner le secteur touristique » constitue le noyau de l’ouvrage. En une soixantaine de pages (à  compter de la page 52), l’auteur appelle à  « réconcilier le Tunisien avec son tourisme » et consacre une partie importante au tourisme intérieur (pages 57 et 58) qu’il qualifie « d’élément principal anti-crise » et préconise une offre d’hébergement personnalisée pour cette clientèle. D’ailleurs, cette proposition de « restructuration de l’hébergement touristique » ne concerne pas uniquement les locaux mais aussi la clientèle internationale, comme par exemple le « tourisme résidentiel qui fait cruellement défaut à  notre paysage touristique ».

Autre sujet brûlant, celui de l’endettement des hôtels. Mounir Sahli estime par exemple que le salut des établissements situés en deuxième ou en troisième position par rapport au front de mer ne « pourra se faire qu’au moyen de leur reconversion en résidences de tourisme » (page 65).

Quant au dossier du marketing touristique, il est dit dans le livre que « le tourisme tunisien n’a jamais bénéficié de la communication et de l’information qu’il mérite » (page 73), ce qui nécessite de révolutionner la politique marketing touristique. « Le nouveau marketing touristique devrait s’articuler autour d’identités régionales » regrette Mounir Sahli.

L’autre grand chapitre de l’ouvrage est celui consacré à  la qualité, intitulé « Gagner la bataille de la qualité ». L’auteur n’est pas tendre par exemple avec la formule « All Inclusive » dont les conséquences « ont été ravageuses sur le produit touristique » (page 103). Et pour « faire ancrer d’avantage la qualité de services », la proposition émise concerne « le recours à  la labellisation » à  travers des marques, des normes ou encore des certifications qui « obligerait les professionnels du tourisme à  ne pas relâcher leurs efforts » (page 106).

Les ressources humaines et la formation professionnelle occupent également une place prépondérante dans le livre de Mounir Sahli qui plaide par exemple en faveur du recrutement libre du personnel étranger dans les hôtels tunisiens (page 111).

« Réformer l’environnement du tourisme »

Dans ce troisième chapitre qui comprend une quarantaine de pages, l’auteur aborde tout d’abord la question du tourisme religieux (à  partir de la page 115). « En Tunisie, écrit-il, la grande question, qui est plus que jamais d’actualité, est de savoir comment concilier le tourisme avec les croyances et les aspirations d’une population qui vient de faire sa révolution et qui a porté au pouvoir un parti islamiste qui affirme que seul un retour aux sources islamistes, « la Chariaa », est capable de produire plus de justice sociale et de bonne gouvernance ».

Plus importante cependant, l’analyse consacrée au tourisme et au développement régional. Le livre pointe du doigt le déséquilibre régional qui s’est aggravé notamment pendant les deux décennies 1990-2010 (page 123). Quant au tourisme culturel, « son renouveau passe avant tout par la prise en main de part les régions du développement de leur propre potentiel » (page 133).

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien » n’aurait pas été complet sans le transport, et notamment le transport aérien. Mounir Sahli consacre au sujet près d’une dizaine de pages. Sans détour, il affiche sa position concernant l’épineuse question de l’Open Sky : « avec la libéralisation et l’arrivée de nouvelles compagnies, le tourisme tunisien pourrait recevoir une nouvelle clientèle, à  majorité individuelle, qui lui permettra de desserrer l’emprise étouffante du tourisme de groupes » (pages 143-144).

Et en guise de sous-entendu aux actuels gouvernants, l’auteur délivre un message de première importance et qui, d’autant plus, est d’une actualité brûlante : « la stratégie de développement à  l’horizon 2016 ne peut, en tant que telle, constituer la feuille de route pour sortir le tourisme de l’impasse dans laquelle il s’est installé » (page 153).

Ce livre, qui dissèque donc le tourisme tunisien dans ses moindres détails, est le fruit de la longue expérience de son auteur, lequel s’est aussi appuyé sur plusieurs dizaines d’études nationales et internationales pour tirer les conclusions publiées dans l’ouvrage. En guise d’annexe, le lecteur aura également accès à  plus d’une quarantaine de tableaux statistiques. Autant donc dire que le livre est aussi un document de référence que chaque opérateur touristique doit détenir à  portée de main. C’est aussi un ouvrage que les décideurs au niveau de l’administration, devrait également consulter avant chaque grande décision.

 « Révolutionner le tourisme tunisien », livre publié à  compte d’auteur- 206 pages. 20 DT

Du même auteur : « Le tourisme en Tunisie », paru en 1990. 224 pages.