Articles

cbf-presse-banque-tunisie

IFC et le CBF officiellement partenaires pour l’intégration des critères ESG dans le secteur bancaire et financier

Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) et la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale et la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents, ont signé un accord de coopération visant à promouvoir l’intégration des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans le secteur bancaire et financier.

Cette cérémonie marque le début d’une collaboration stratégique entre le CBF et IFC pour renforcer la durabilité et la responsabilité dans le secteur bancaire et financier. Les deux organisations s’engagent à travailler ensemble suivant un plan d’action pour intégrer de manière proactive les critères ESG dans les politiques et pratiques financières des banques et institutions financières.

Cet accord s’inscrit dans le cadre d’un programme lancé par IFC en février 2023, en partenariat avec le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), afin d’encourager l’adoption des pratiques ESG par le secteur privétunisien. Il marque une avancée significative dans la promotion d’une finance responsable et durable en Tunisie, soulignant l’importance croissante des critères ESG dans le secteur financier à l’échelle nationale.

«Aujourd’hui, nous franchissons une étape cruciale vers la responsabilité accrue du secteur bancaire et financier en intégrant les critères ESG dans la politique de financement des institutions financières tunisiennes. Cet engagement envers la durabilité financière, illustré par notre partenariat avec l’IFC, souligne notre détermination à favoriser une croissance durable et à générer une valeur à long terme. L’intégration des critères ESG jouera un rôle essentiel dans l’atténuation des risques, tant pour les PMEs que pour les banques, renforçant ainsi notre capacité à promouvoir la stabilité financière et à contribuer à un avenir économique plus résilient,» a déclaré M. Néji Ghandri, Président du Conseil Bancaire et Financier.

IFC, qui a une longue histoire d’engagement en faveur du développement durable, contribuera à accompagner le secteur bancaire et financier tunisien dans l’adoption des meilleures pratiques internationales.

« Nous sommes ravis de nous associer au Conseil Bancaire et Financier (CBF) pourpermettre au secteur d’améliorer ses pratiques ESG, ce qui est fondamental pour bâtir une économie solide et durable et attirer les investisseurs internationauxen Tunisie, » a affirmé Mme Sarah Morsi, Responsable d’IFC pour la Tunisie et la Libye.« IFC est heureuse de mettre à profit son expérience en la matière afin de soutenir l’essor du secteur privé dans le pays. »Cette alliance stratégique entre le Conseil Bancaire et Financier et IFCa pour objectif de favoriser l’intégration des critères ESG dans le secteur bancaire tunisien. En adoptant les critères ESG, le secteur bancaire tunisien améliorera la conformitéaux pratiques internationales etsera mieux positionné pourconseiller ses clients et satisfaire les exigences croissantes du marché financier mondial.

« Aujourd’hui, la cérémonie de signature marque une étape significative pour notre projet car le secteur bancaire joue un rôle central dans la promotion du développement économique durable et pourrait être une locomotive des pratiques ESG dans le monde des affaires. Le programme IESG vise à améliorer les pratiques ESG en Tunisie et dans d’autres pays de la région MENA, facilitant les investissements plus responsables, favorisant ainsi la stabilité économique à long terme et le bien-être de la société, » a indiqué M. Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie.

 

****

FIN

Exemples de retombées presse:

Site d’information boursière IlBoursa

Site d’information économique: L’Economiste Maghrébin

Site d’information généraliste: Espace Manager

Site d’actualité généraliste: Arabesque

tunisie-agence-press-relation

Collège de Paris annonce l’ouverture d’un Campus à Tunis pour libérer les talents et les ambitions des jeunes tunisiens 

Présent depuis plusieurs années en Tunisie par le biais de partenariats avec un certain nombre d’universités et d’écoles de management très prestigieuses, Collège de Paris a officiellement ouvert ses portes à Tunis en tant qu’organisme de formation professionnelle proposant des diplômes français reconnus par le ministère français de l’Emploi.

L’inauguration officielle de l’établissement a eu lieu le 4 mai 2023 en présence notamment de M. Guillaume Finck, vice-président du Collège de Paris, et de M. Helmi Ahmed El Kamel, Directeur du Campus de Tunis.

Deux écoles sont présentes sur le campus tunisien : il s’agit tout d’abord de ECEMA, école supérieure de commerce et de management basée à Lyon, et Keyce Academy, école supérieure d’informatique installée à Montpellier.

« C’est pour nous une grande joie de pouvoir franchir ce nouveau cap en Tunisie avec l’ouverture de notre propre structure », a déclaré M. Finck à l’occasion de la cérémonie inaugurale. « Nous sommes convaincus que la mobilité académique des jeunes est un vrai facteur de développement des compétences humaines et nous souhaitons contribuer à la formation des élites dont la Tunisie a besoin pour les années à venir » a-t-il ajouté.

agence-presse-tunisie

L’implantation du Collège de Paris à Tunis va permettre aux étudiants en Tunisie d’obtenir un diplôme français d’une part et, d’autre part, de poursuivre s’ils le souhaitent leurs études en France.

Ces diplômes, qui sont techniquement de Niveau 6 (équivalent à la licence) et Niveau 7 (équivalent au master), sont reconnus dans une centaine de pays. Ils permettent aux étudiants de bénéficier d’une expérience de mobilité internationale qui leur ouvre des perspectives futures indiscutables dans leur parcours académique puis professionnel à tous points de vue.

La capacité du Campus de Tunis est de 300 apprenants. Son ouverture a eu lieu début mars avec une première rentrée comptant plus d’une cinquantaine d’étudiants déjà inscrits de 10 nationalités. L’établissement possède un agrément d’institut de formation professionnelle agréé par le ministère tunisien de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

Collège de Paris propose également un cursus conforme au système français permettant de reconnaître les diplômes BTP et BTS avec une équivalence en première et deuxième années. Cette reconnaissance donne la possibilité aux détenteurs de ces brevets d’accéder à l’enseignement supérieur et venir chercher, en seulement un an (BTS) et trois ans (BTP), un Bachelor (sous réserve que la candidature soit acceptée).

Cela permet de disposer d’une formation professionnalisante qui peut conduire vers l’emploi ou alors à poursuivre les études avec un niveau Master en France avec une alternance (frais de scolarité payés par l’entreprise qui reverse aussi un salaire) ou sur la quarantaine de Campus du Collège de Paris à travers le monde (sans alternance cependant) qui peuvent accueillir les candidats tunisiens qui auront le Bachelor.

M. Helmi Ahmed El Kamel, Directeur du Campus de Tunis, a précisé pour sa part lors d’un point de presse que « cela permettra aux jeunes tunisiens ayant des BTS qui n’ont pas d’alternative, qui ne peuvent même pas rêver d’aller à l’université, de libérer leurs ambitions. Collège de Paris vient pour donner une vraie réponse à cette situation bloquante pour les jeunes jusqu’à présent».

A Tunis, des bourses ont commencé à être attribuées aux plus méritants sur concours scientifique dans leur spécialité pour encourager l’excellence pédagogique pour des étudiants qui envisagent de poursuivre leur master à la prochaine rentrée de septembre.

Les diplômes attribués par cet établissement sont des diplômes français, de même qu’a été entamée une démarche d’homologation des diplômes tunisiens.

Les flux d’étudiants se feront par ailleurs dans les deux sens, avec des étudiants français qui viendront à Tunis. Idem pour les praticiens des deux pays qui enseigneront de part et d’autre dans le cadre d’un programme de mobilité qui les concerne également.

A propos de Collège de Paris :

Depuis sa fondation en 2011 par Olivier et Nicolas de Lagarde, le Collège de Paris s’est donné pour mission de rendre l’excellence accessible grâce à une communauté d’écoles. Celles-ci sont toutes reconnues dans leur domaine de spécialité et offrent une garantie d’insertion sur les marchés mondiaux de l’emploi. Tous les programmes conduisent à des certifications reconnues par l’Etat ou par des organismes d’évaluation internationaux. Les programmes sont spécifiquement conçus pour l’accueil des étudiants internationaux et pour permettre aux étudiants français d’effectuer leur stage ou une partie de leur formation à l’étranger. Les équipes pédagogiques sont formées à l’enseignement auprès des groupes multiculturels et multilingues.

Parce que chaque formation correspond à une ambition personnelle, tous les étudiants du Collège de Paris bénéficient d’un support individualisé.  La réussite de tous – avant, pendant et après la formation – est au cœur de l’action. A la disposition des élèves, les équipes accompagnent chacun dans le succès de son projet.

Les formations sont reconnues par des organismes nationaux et internationaux d’accréditation et de labellisation, garantissant la qualité pédagogique et l’alignement des diplômes sur les standards européens.

La mission du Collège de Paris est de rendre l’excellence accessible à tous et notamment aux trois publics : les jeunes, les salariés et les demandeurs d’emploi.

Quelques exemples de retombées presse:

Site d’information économique et politique BusinessNews

Journal Le Temps (version on line)

Site d’information économique L’Economiste Maghrébin

agence-presse-tunisie

L’agence de notation PBR Rating octroie à Enda Tamweel la note de A+ (TUN)

Dans le cadre du programme de PBR Rating relatif à la notation des établissements financiers tunisiens, Enda Tamweel a fait appel à l’agence de notation nationale pour une évaluation en vue de se doter d’une notation financière.

L’agence de notation PBR Rating a attribué à l’institution de microfinance Enda Tamweel la note, en monnaie locale*, de A+(TUN) avec perspective stable (sur une échelle de notation allant de AAA à D) ; une notation stable et de même rang, entre long terme (A+(TUN)) et court terme (A1(TUN)). Cette notation traduit une performance récurrente et durable dans le temps et une résilience accrue dans un environnement instable et un contexte économique fragile. L’agence de notation souligne que cette performance s’explique par une gestion financière rigoureuse et des fondamentaux solides, ainsi qu’une forte notoriété sur le marché tunisien de la microfinance où Enda Tamweel se positionne à la fois comme leader et pionnier.

L’agence de notation affirme que, tout au long de la période 2018-2021, Enda Tamweel a réussi à maintenir une croissance positive, notamment grâce à une stratégie commerciale offensive qui lui a permis de réaliser une progression continue de son activité de crédit.

En termes de rentabilité, la mission de notation PBR Rating a observé une amélioration significative du résultat net en 2021, conséquence d’une couverture plus importante des risques, grâce à une meilleure performance en termes de marge financière et de maîtrise du cycle opératoire, par rapport à l’exercice 2020.

Si elle fait observer la part croissante de l’endettement dans le financement total de l’institution (68% en 2021), l’agence de notation PBR Rating juge cette dépendance justifiée au regard du cadre réglementaire régissant le secteur de la microfinance en Tunisie, lequel ne permet pas une grande diversification des sources de financement. L’agence de notation considère, par conséquent, que la prépondérance de l’endettement ne constitue pas, à date, un risque structurel sur les fondamentaux de l’établissement.

Quant au risque de crédit, PBR Rating souligne que les ratios PAR 30j et PAR 1j de l’IMF ont enregistré une augmentation sur les derniers exercices, imputée à l’impact de la crise sanitaire sur la qualité du portefeuille du secteur des IMF.

En matière de mutations et de transformations, PBR Rating souligne que Enda Tamweel est la seule institution de microfinance en Tunisie à être dotée de la solution Global Banking Temenos T24, avec des montées en version régulières dans le cadre de son partenariat avec Nexus Global Banking.

Enda Tamweel a amorcé, depuis 2019, son processus de transformation digitale, avec la modernisation de son système d’information et la simplification de l’accès aux services financiers en ligne de mire, le but étant d’améliorer l’inclusion financière et d’accélérer la dynamique d’innovation et de transformation au sein de l’institution.

Depuis sa création, Enda Tamweel agit pour l’inclusion financière et sociale des populations exclues du système financier classique par la promotion de l’auto-entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes des quartiers ruraux enclavés. L’institution contribue, de ce fait, au développement économique et social du pays en apportant son soutien aux micro-entrepreneurs opérant sur les secteurs sous-financés par les banques, dont les secteurs de l’agriculture et de l’artisanat.

*La Notation en monnaie locale n’est pas plafonnée par la Note souveraine en monnaie étrangère.

 À propos de PBR Rating :

L’agence de notation financière PBR Rating, initiée et parrainée par le Conseil Bancaire et Financier (anciennement appelé Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers), a été inaugurée en mai 2018 par le ministre des Finances. L’agence a pour vocation le déploiement et la diffusion de solutions de notations financières et extra-financières, ainsi que la publication d’études et de recherches économiques contribuant à la transparence et à l’efficience de l’information financière, pour l’ensemble des intervenants économiques, nationaux ou internationaux, sur le marché tunisien.

 À propos de Enda Tamweel :

Créée par l’organisation non-gouvernementale internationale Enda inter-arabe, pionnière du secteur de la microfinance en Tunisie depuis 1995 avec un portefeuille de plus de 430 000 clients actifs et un encours de plus de 1 071 millions de dinars, Enda Tamweel opère à travers un réseau de 106 agences et 5 guichets mobiles desservant principalement les régions isolées.

Enda Tamweel première institution de microfinance du pays en termes de prêts, de clients et de réseau d’agences apporte une forte contribution au développement économique du pays en assurant l’inclusion financière des populations vulnérables, privilégiant les femmes, les jeunes et les populations rurales. En encourageant l’auto-emploi par la promotion de l’entrepreneuriat, elle aide un grand nombre de jeunes et de femmes à gagner leur vie par leurs propres moyens.

Quelques exemples de retombées presse:

Site d’information économique & management: Managers

Site d’information économique: Entreprises Magazine

Site d’information généraliste: Tuniscope

tunisie-agence-communication-meilleure

Air France : 25 vols hebdomadaires sur la Tunisie à compter du 30 octobre

Dans sa programmation hiver qui débute le 30 octobre, Air France annonce un total de 25 vols hebdomadaires sur la Tunisie à partir de ses bases parisiennes de CDG et d’Orly.

Au départ de l’aéroport Paris-Roissy-Charles de Gaulle, Air France opèrera 17 vols hebdomadaires sur Tunis.

Au départ de l’aéroport Paris-Orly, également vers Tunis, la compagnie a programmé 7 vols par semaine.

Un vol hebdomadaire Paris-CDG/Djerba sera également maintenu tout au long du mois d’octobre avec un renforcement attendu sur cette ligne à l’occasion du Sommet de la Francophonie fin novembre.

Tous ces vols sont opérés par des appareils de types Airbus A.320 ou A.321 bi-cabines (affaires/éco).

Air France a par ailleurs été le partenaire-transporteur des membres de la mission économique tunisienne en Californie comportant une vingtaine de chefs d’entreprises de la Conect qui a fait le déplacement à Los Angeles du 17 au 28 septembre dernier en partenariat avec la Chambre de Commerce de Ventura et les ambassades US à Tunis et tunisienne à Washington.

Le site d’information touristique Destination Tunisie en parle

agence-communication-presse-tunisie

Cartographie des risques sectoriels en Tunisie et programme de relance économique

Les banques et établissements de leasing en Tunisie se sont adossés, à travers leur corporation (Association professionnelle des banques et établissements financiers APTBEF), à l’agence de notation financière PBR Rating pour réaliser la première cartographie des risques sectoriels au profit du secteur financier tunisien, dans le cadre de leurs politiques de financement, en adéquation avec les règles prudentielles en la matière.

La présentation officielle par les équipes de PBR Rating a eu lieu le 31 mars 2022 et a principalement porté sur les risques sectoriels et macroéconomique, en dressant les enjeux économiques d’aujourd’hui et de demain, pour l’ensemble des secteurs et sous-secteurs de l’économie nationale (selon la nomenclature BCT). Une action stratégique pour le secteur financier, dans ce contexte de crise et d’incertitude générale, notamment dans ses réflexions, en termes de ciblage des secteurs résilients, pour orienter les opportunités de financement, s’inscrire dans une meilleure rentabilité financière et une plus grande efficacité dans le renforcement des efforts de relance ; et par là-même, s’inscrire en phase avec les réglementations en vigueur issues des autorités de contrôle, quant à l’exposition au risque des grands engagements et des créances non-performantes.

L’étude de PBR Rating a notamment permis de dresser 10 Axes majeurs et prioritaires, à engager pour une sortie de crise, à moyen terme. En effet, la Tunisie traverse une période économique très critique de son histoire. Une instabilité qui a été en grande partie engendrée par un important coût de non-réforme structurelle, depuis plus de 10 ans et accentuée par l’impact de la crise Covid et ses répercussions sur le plan local et international. Les orientations mises en œuvre depuis 2011 et la gouvernance budgétaire en grande difficulté sur les dernières années, sont à la base de la crise économique tunisienne. Le contexte de guerre en Europe va exacerber les difficultés et fragiliser la situation économique tunisienne.

 La confiance : L’économie c’est d’abord la confiance des opérateurs. Sur la dernière période, l’administration est au plus bas de son rendement et le secteur privé demeure dans l’expectative. Des mesures efficaces doivent être rapidement mises en œuvre afin de rétablir la confiance : revue de l’arsenal juridique relatif au cadre opérationnel de la fonction administrative, traitement dynamique des créances des hommes d’affaires, réglementation de change, … Des mesures dont l’objet est de démontrer que l’Etat sera du côté des opérateurs économiques qui opèrent dans le cadre de la loi.

  • La stabilité politique et sociale : La succession des équipes gouvernementales a conduit à une instabilité et à une opacité dans la ligne de gouvernance du pays. Le faible support que les gouvernements successifs ont eu de la part de l’Assemblé des Représentants du Peuple (le parlement), a réduit leurs marges de manœuvre dans la mise en place des grandes réformes stratégiques. L’émiettement et les divergences politiques ont empêché l’émergence d’une force de gouvernance et d’une autre d’opposition, capables d’assurer des cycles stables et structurés de prises de pouvoir. L’instabilité politique, l’affaiblissement de l’Etat central et la dégradation de la situation économique ont favorisé une instabilité et des troubles sociaux, qui ont eu d’importants effets sur la production et la productivité d’un grand nombre de secteurs économiques. Un équilibre dans la gouvernance politique et un apaisement social progressif se doivent d’être mis en œuvre, condition sine qua non de la mise en place des réformes et d’un climat sain des affaires.
  • Le financement de l’économie : Les opérateurs économiques tunisiens financent majoritairement leurs activités via leurs fonds propres, les crédits bancaires et le leasing. Le marché financier ne figure pas encore comme une vraie alternative de financement pour les entreprises. La politique des pouvoirs publics en termes de taux sur la dernière décennie fut principalement celle de la lutte contre le fléau inflationniste. Juguler les causes monétaires de l’inflation a permis d’en limiter la progression (mais pas de la réduire structurellement, car ses principaux facteurs sont d’ordre économique et non monétaire) mais a eu pour conséquence, une hausse très importante du coût de financement (pour l’ensemble des opérateurs économiques tunisiens).

Il est primordial de permettre aux agents économiques, un accès à un financement diversifié et à moindre coût, afin de permettre une consolidation de la demande mais surtout afin de faire repartir le moteur de l’investissement, condition primordiale de la relance et de la croissance. Une politique économique adaptées, se doit d’être menée dans ce sens, en totale complémentarité avec un ensemble de mesures économiques permettant d’éviter le spectre d’un taux d’intérêt réel négatif.

  • La lutte contre l’inflation et l’organisation des circuits de distribution : L’augmentation des prix et l’effritement du pouvoir d’achat et des capacités de financement est un fléau qui menace l’économie tunisienne. Toutefois, l’inflation n’est pas uniquement la conséquence de la déchéance du dinar ou de la politique monétaire. Les circuits de distribution désorganisés et déstructurés depuis 2010, sont également un important facteur de l’équation inflationniste, à travers la multiplication des intervenants, parfois illégaux, dans la chaine de valeur, la corruption et le blanchiment d’argent dans l’intermédiation commerciale oisive. Une situation qui a pris de l’ampleur et qui met à mal la rentabilité et la pérennité des producteurs (notamment agricoles) et le pouvoir d’achat des clients. Les pouvoirs publics se doivent de reprendre les activités de logistique, de distribution en gros et de commerce de détail au système informel, notamment à travers le traçage numérique des biens et des marchandises, la simplification des procédures comptables et administratives des petits commerçants, la réorganisation des marchés de gros, le contrôle des points de vente, …

De plus, la régulation de l’intermédiation commerciale et des circuits de distribution aura un effet drainant pour un important niveau de liquidité, du secteur informel vers le secteur formel, permettant ainsi d’alléger les problématiques de financement.

  • La modernisation de l’appareil administratif : Il s’agit de l’un des axes prioritaires pour la Tunisie. Les effectifs administratifs dépassent de loin les vrais besoins en ressources humaines de l’administration. La réforme de l’administration peut être considérée comme la mère des réformes, puisqu’elle vise à doter l’Etat des outils et des moyens nécessaires pour concrétiser ses stratégies et ses réformes, sur l’ensemble de ses domaines d’intervention.

Un investissement dans la digitalisation, la formation et le redéploiement des effectifs (notamment vers l’administration locale, afin de répondre aux prérogatives instaurées par le nouveau code des collectivités locales tunisiennes) sont primordiaux afin de retrouver un état stratège, organisateur et créateur de valeur.

  • La réhabilitation du secteur agricole : La crise économique actuelle a confirmé que le secteur agricole offre l’un des meilleurs potentiels de croissance en Tunisie. Certaines filières ont montré qu’elles pouvaient fonctionner malgré des conditions difficiles. Les exportations agricoles, qui se résument majoritairement en quatre produits (huile d’olive, dattes, produits de la mer et agrumes) pourraient se diversifier davantage et l’ensemble du secteur est capable d’apporter plus de valeur ajoutée via : la modernisation du cadre réglementaire, le renforcement des mécanismes de financement, la gestion des problématiques foncières, la mise à niveau du système de fixation des prix de vente des produits agricoles, le renforcement des infrastructures d’irrigation et de gestion des ressources hydriques, la protection des semences et des variétés locales et la modernisation de toute la chaîne de valeur, afin de gagner en marge, rentabilité et en qualité de produits, au regard des exigences des marchés étrangers.
  • La mise à niveau du secteur industriel : L’outil industriel dont dispose la Tunisie ne lui permet pas de créer la valeur ajoutée dont elle a besoin. Il s’agit essentiellement d’activités qui génèrent très peu de valeur ajoutée mais qui ont une forte employabilité. Il convient d’investir dans une nouvelle génération d’industrie, intelligente et qui offre de l’emploi à la main d’œuvre qualifiée qui souffre aujourd’hui de chômage. Basé sur des processus automatisés, des équipements interconnectés et des systèmes d’informations intégrés, la Tunisie ne peut passer le cap de l’industrie 4.0 que si elle parvient également à mettre à niveau sa formation professionnelle, son système de financement et son cadre réglementaire.
  • La gestion du commerce extérieur : Le déficit de la balance commerciale est structurel en Tunisie. L’essentiel des importations est constitué de matières de première nécessité et des intrants pour les industries. Toutefois, des importations de produits finis, à l’instar des produits textiles, peuvent être rationalisées afin de permettre la consolidation des industries locales et l’allégement du déficit commercial. Réduire durablement le déséquilibre du commerce extérieur tunisien passe par le renforcement des exportations et donc par la commercialisation de produits à plus forte valeur ajoutée. Une stratégie nationale de promotion des exportations doit être mise en place, afin de soutenir les efforts de mise à niveau, de prospection et de logistique des exportateurs.
  • L’intégration de l’économie souterraine et la mise à niveau du système fiscal : Selon les estimations des autorités tunisiennes, l’économie parallèle représente un important volume de création économique. De ce fait, l’intégration de ces activités représente un important levier de croissance pour le pays, à condition de mettre en place les bases d’une croissance inclusive qui atteigne les zones frontalières, de consolider la lutte contre la corruption et d’ajuster les textes fiscaux, de sorte à maitriser les opportunités d’arbitrage qu’offrent les divergences de coûts et de marges, avec les pays voisins.
  • La gestion des finances et des entreprises publiques : Les entreprises publiques se sont transformées en un fardeau pour le pays et doivent être traitées, au cas par cas, dans le cadre d’une vaste stratégie nationale, où le rôle de l’Etat actionnaire/gestionnaire se doit d’être revu. Leurs équilibres financiers précaires font que peu d’entre elles ont une valeur marchande satisfaisante à court terme, réduisant les opportunités de cession ou même de partenariat. Les pouvoirs publics se doivent de commencer par des restructurations profondes dans un premier pas, accompagnées par de vastes plans sociaux et d’investissements. Le coût estimé d’une telle opération serait de l’ordre de 10 000 MTND selon les autorités, presque 10% du PIB national. L’Etat central pourrait liquider certains actifs et en faire un levier global de collecte de fonds, afin de réinjecter l’ensemble des montants récoltés dans d’autres entreprises publiques, dans le but de pouvoir mettre à niveau et relancer les entités fondamentales du service public tunisien.
  • L’indépendance du mix énergétique : La Tunisie est un importateur net de pétrole et de gaz naturel. La production nationale a atteint son plus bas niveau suite aux conflits sociaux qui continuent à secouer les champs de production. La volatilité des paramètres fiscaux et les procédures administratives n’incitent pas les opérateurs étrangers à investir dans le secteur. Cependant, une exploitation optimale du champs Nawara devrait alléger le fardeau énergétique et financier du pays. Toutefois, d’autres investissements, notamment dans les énergies renouvelables sont nécessaires. La Tunisie a le potentiel d’abriter des stations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire pour l’ensemble de la Méditerranée. Néanmoins, cela reste tributaire d’un ensemble de préalables, dont la réforme du cadre réglementaire et procédural du secteur.

Quelques exemples de retombées presse:

L’Economiste Maghrébin (en français)

Réalités (en français)

African Manager (en arabe) 

Assabah News (en arabe) 

Journal Le Quotidien du 19 mars 2022, page 2

agence-media-pr-tunisie

Journal Le Temps du 1er avril 2022, page 5

agence-relations-presse-tunis

Les établissements financiers bénéficieront des recherches sectorielles de PBR Rating

L’APTBEF (Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers) et PBR Rating, agence de notation financière tunisienne, marquent leur collaboration dans le cadre des travaux d’observation des risques financiers à l’échelle nationale. Les premiers travaux portent sur la cartographie des risques sectoriels mise à disposition par PBR Rating, au profit de l’APTBEF et ses membres, établissements bancaires et de leasing.

Le projet intervient après la présentation de la première note macro-économique diffusée en septembre 2020 à l’APTBEF, face aux dirigeants et premiers responsables des établissements financiers de la place. La pertinence et l’impact de cette note a conduit l’APTBEF, sur demande de ses membres (institutions bancaires et établissements de leasing), à solliciter une déclinaison sectorielle de l’étude macro-économique.

Pour les établissements financiers, le défi est double : continuer à financer une économie en difficultés structurelles tout en anticipant les risques sectoriels inhérents au contexte d’incertitude générale. L’enjeu est de préserver les acquis et de consolider les performances par une meilleure lecture et appréciation des risques sectoriels en détectant, par l’émission d’alertes, les dysfonctionnements, carences et failles à venir tout en permettant une meilleure visibilité des opportunités à saisir.

A travers ce projet, la corporation bancaire et de leasing donne les moyens à ses membres de se doter d’outils d’aide à la décision adéquats et adaptés pour les choix de financement en cette période de crise et de mutations.

La crise économique sous-jacente et ce qui est aujourd’hui communément appelé les « faillites Covid » n’ont fait qu’exacerber le besoin stratégique, voire l’obligation pour le secteur financier d’apprécier le plus finement et le plus précisément possible le risque de défaut de leurs contreparties.

Cette notion passe inévitablement par une meilleure anticipation possible des risques sectoriels, en ligne avec la circulaire BCT 2022-01 pour la prévention et la résolution des créances non-performantes. En réponse à cela et face à une demande latente des professionnels de la finance, PBR Rating, avec l’ensemble de ses partenaires, œuvre à créer un Observatoire des risques et des données financières avec, pour chantier prioritaire, la mise en place de la cartographie nationale des risques sectoriels en phase avec les attentes des autorités de supervision et de régulation.

Inaugurée en mai 2018, l’agence de notation financière tunisienne PBR Rating est d’intérêt général et prône la transparence et la qualité de gouvernance des entreprises et institutions ; elle permet également de préserver la souveraineté nationale du pays en matière d’expertise et de recours aux missions de notation financière. Il est à noter que PBR Rating est la première agence de notation maghrébine. Elle est née de l’initiative de la sphère financière locale, notamment des banques de la place, et vient combler un retard sur la région et, plus globalement, le continent, puisqu’une douzaine de pays en Afrique se sont déjà organisés, pour certains depuis plus de 25 ans, en se dotant de leur agence de notation nationale.

 A sa création, l’agence de notation PBR Rating s’est vue confiée 3 axes de travail prioritaires. D’une part, la notation des collectivités locales (au regard de leur autonomie financière acquise) ; d’autre part, la notation des entreprises publiques et, enfin, la notation des institutions financières et de leurs contreparties à risque. PBR Rating fait part de son bilan sur 2021, en annonçant, l’attribution des premières notations des établissements financiers, réparties entre établissements bancaires, de leasing, de microfinance et de sociétés de gestion de fonds. Parallèlement aux services de notation classique, PBR Rating s’attèle à réaliser régulièrement des travaux de recherches et d’études économiques.

Exemples de retombées presse:

IlBoursa: site spécialisé dans l’information boursière

Webmanagercenter: site d’information économique

L’Economiste Maghrébin: site d’information économique

Managers: Site d’information économique

PR-agency-tunis

Le groupe Air France annonce un renforcement de ses vols sur la Tunisie pour l’été 2022

Air France a arrêté un programme de vols consolidés sur la Tunisie pour la saison été 2022.

En plus de sa ligne régulière traditionnelle au départ de Paris-CDG, la compagnie va mettre en place de nouvelles dessertes vers Tunis, Monastir et Djerba au départ des aéroports parisiens et de la province.

A ce titre et dès la fin du mois d’avril, la ligne Paris-Djerba sera réactivée aux côtés de la ligne Paris-Monastir qui seront opérationnelles durant les pics de haute saison. Et à compter du 29 mai, Air France lancera un nouveau vol quotidien vers Tunis au départ de l’aéroport de Paris-Orly.

Durant les mois de juillet et août, elle mettra en place des vols saisonniers sur Tunis au départ de Nice et de Marseille.

Ces vols seront effectués en complémentarité avec le réseau Transavia, filiale d’Air France-KLM, qui s’apprête également à enrichir son programme de vols vers la Tunisie au départ de Lyon, Montpellier et Nantes en plus de nouvelles dessertes, notamment sur les axes Nice-Monastir, Marseille-Monastir et Marseille-Tunis.

Au cours de sa récente visite en Tunisie, M. Nicolas Fouquet, directeur régional d’Air France-KLM pour l’Afrique du nord et le Sahel, a été reçu par les ministres, successivement du Tourisme, M. Moez Belhassine, et du Transport, M. Rabie Majid.

La délégation, composée également de M. Jean-Marc Breton, directeur d’Air France Tunis, et de M. Karim Chouchane, directeur général de Kars International, représentant de Transavia, a échangé avec les ministres sur les perspectives de l’été 2022 dans le secteur aérien entre la Tunisie et la France pour le transport notamment des Tunisiens résident à l’étranger et des touristes venant en vacances.

Le groupe Air France confirme à travers son programme de l’été 2022 son investissement sur la destination à travers la mise en place d’une offre en sièges consolidée au départ de la France vers la Tunisie.

Quelques exemples de retombées  générées dans la presse tunisienne:

Journal Destination Tunisie spécialisé tourisme

Site Ilboursa spécialisé dans l’information économique

Site d’informations générales Espace Manager

Site d’informations en langue arabe ElQuotidien

best-agency-Press-tunis

Quotidien Le Temps du 2 mars 2022

wenercon-presse

Wenercon : les banquiers et les financiers se mobilisent pour appuyer la transition énergétique

L’APTBEF (Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers) co-organise avec Peco Energy et le Chapitre tunisien de l’AEE, la troisième édition de Wenercon 2022, placée cette année sous le thème « Banque durable & accès à la finance verte pour les PME & BEF ».

L’événement, qui se déroule du 22 au 25 février courant, vise à fournir une compréhension commune du changement climatique, de ses impacts et de ses effets sur le business, les instruments innovants et les sources de financement pour des projets respectueux de l’environnement. Il réunit plus de 200 participants représentant le secteur industriel, les professionnels des PME, les experts financiers et les acteurs du secteur bancaire pour débattre sur le financement, le changement climatique, l’adaptation ou encore le risque que le changement climatique fait peser sur le portefeuille des petites et moyennes entreprises et d’une institution financière. Il s’agit également d’identifier les opportunités et les mesures pour l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le changement climatique.

Mme Mouna Saïed, Déléguée Générale de l’APTBEF, a déclaré, lors de l’allocution d’ouverture de l’événement, que malgré les efforts consentis depuis 50 ans à l’échelle mondiale, le climat pose toujours problème. Tout le monde est appelé à redoubler d’effort et à se mobiliser pour atteindre les objectifs de développement durable afin de laisser aux générations futures un environnement où elles pourront vivre dignement et s’épanouir. « Il s’agit également d’accompagner les entreprises dans leur transition énergétique », a-t-elle poursuivi.

Invitée à Tunis, Mme Laurie Wiegand-Jackson, Présidente et fondatrice d’Utility Advantage & AEE Legend in Energy and Founder of CWEEL USA, a axé son intervention sur un autre sujet non moins important à savoir la participation de la femme et son rôle dans la transition énergétique. Elle a considéré que les femmes constituent un levier important de croissance d’après plusieurs expériences. « Les entreprises qui recrutent plusieurs femmes au sein de leurs structures et dans des postes à responsabilité et de décision sont jusqu’à 47% plus performantes que les autres entreprises », a-t-elle affirmé. Cela se justifie, selon elle, par le fait que « les femmes leaders accordent plus d’attention à tout ce qui est performance environnementale, à l’anticorruption et à la transparence ». Elle a appelé, dans cette optique, à former les femmes, à mieux les orienter et à les coacher pour qu’elles soient conscientes des opportunités sur le marché du travail.

De son côté, M. Ayoub Baba, Président de l’AEE Tunisia Chapter, a mis en exergue l’importance de la transition vers les énergies vertes, tout en soulignant que réussir cette transition ne peut se faire sans l’engagement et la participation d’un partenaire important qui est le secteur bancaire.

Il a indiqué par ailleurs que sa structure travaille sur plusieurs projets dont une stratégie d’adaptation qui s’articule autour de plusieurs étapes. Il s’agit principalement d’identifier l’impact du changement climatique sur l’entreprise et d’évaluer les risques et les opportunités en vue d’établir les mesures requises d’adaptation.

Quant à M. Steven Fawkes, Managing Partner EP Group du Royaume-Uni, celui-ci a focalisé sur la question du financement, en expliquant tout d’abord que les demandes de l’énergie sont de plus en plus importantes et qu’une baisse de la consommation de l’énergie classique est difficile à réaliser.

A l’occasion, ont été présentés les résultats d’une étude réalisée par le cabinet McKinzy qui démontre que l’énergie solaire a toujours été sous-estimée. « Il y a plusieurs exemples expliquant pourquoi les établissements financiers devront s’intéresser à la transition énergétique, comme le profit qui est devenu de plus en plus important, la réduction des risques, ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises », a dit M. Fawkes.

Dans le but de mener à bien cette transition énergétique, l’intervenant a proposé d’établir une stratégie claire avec une feuille de route stratégique qui détermine le rôle de chacun. La communication pour rapprocher et mobiliser les porteurs de projets avec les établissements financiers, ainsi que la diversification des instruments de financement, sont également fondamentales pour faire réussir cette stratégie.

Carlos Mollinedo, économiste en chef à la BAD (Banque Africaine de Développement), a présenté de son côté les outils et les mécanismes de financement de la banque. Il a souligné le changement de la stratégie de la BAD allant de plus en plus vers le financement des énergies renouvelables depuis 2011. « En Tunisie, nous menons 41 opérations d’un montant total de 1,7 milliard d’euros dont 4 dans le secteur de l’électricité avec un montant total de 300 millions d’euros », a-t-il précisé.

Pour conclure, M. Mohamed Alaoui, expert en finance verte et atténuation du changement climatique, USA, a indiqué qu’il est important d’accéder aux fonds dédiés à la finance verte, soulignant qu’il existe différents mécanismes de financement dont ceux réservés à l’adaptation. Il s’agit précisément d’investissements dans l’infrastructure.

Lors de la première journée de l’événement, les organisateurs ont distribué les prix de Wenercon aux représentants des banques et des entreprises les plus engagées dans l’économie verte et la transition énergétique.

Liste des lauréats:

Best Green Bank:

1er Prix :  Amen Bank

2ème Prix : Attijari Bank

3ème Prix : UBCI

Best RSE Manager:

1er Prix :  Mme Yousser Achich de l’UBCI

2ème Prix : Melle Mejda Ben Hassine de l’ATB

Best Project Energy:

Azur Papier financé par Amen Bank

Best Woman in Energy Award:

Melle Noura Laaroussi

Best Corporate Energy Management :

Groupe Rose Blanche

Best Energy Engineer :

Mme Mariem Maazi

Energy Research Project Project of the Year :

Mme Ons Farah Tbessi

Best Energy Manager :

Mr. Omar Ben Hamed

 

communication-media-agency

TIM, nouveau représentant en Tunisie de DAF, leader européen des poids lourds

TIM (Truck International Mobility) annonce le démarrage de la commercialisation en Tunisie des poids lourds de la marque néerlandaise DAF, l’un des leaders européens du secteur.

En sa qualité de nouveau représentant de DAF, TIM, filiale de SETCAR, groupe fondé dans les années 70 et qui opère dans divers secteurs d’activité dont notamment la distribution de camions, autocars et véhicules automobiles, vient d’introduire, dans une première étape, des tracteurs routiers pour répondre aux attentes du marché tunisien sur ce segment spécifique.

Il s’agit du modèle DAF CF de nouvelle génération qui a obtenu toutes les homologations requises et qui est destiné à subvenir aux besoins de l’ensemble des segments du transport routier.

Les modèles DAF CF offrent des coûts d’exploitation et d’utilisation au km parmi les plus rentables grâce à un LCC (Life Cycle Cost ou coût du cycle de vie) optimal combinant robustesse, rentabilité, consommation de carburant maîtrisée, conditions de sécurité ainsi que de confort pour les chauffeurs.

« Nous commercialisons tous les produits de la gamme DAF qui est considérée comme une marque premium et également leader européen sur le segment des tracteurs routiers avec une part de marché de près de 20% » souligne à ce propos M. Nafaa Lassoued, Directeur général adjoint de la société TIM. « Notre ambition est de devenir leader de notre marché sur ce segment, d’une part grâce à l’excellent rendement que le produit apporte à ses utilisateurs et, d’autre part, à l’expérience et au savoir-faire de notre entreprise » ajoute-t-il.

La représentation de la marque DAF s’appuiera sur les infrastructures et les ressources humaines qualifiées du groupe SETCAR et de ses différentes filiales.

Fort de ces atouts, TIM fournira à ses clients tous les services qu’ils sont en droit d’attendre pour l’exploitation optimale de leurs véhicules à travers son réseau, la disponibilité immédiate des pièces de rechanges et la fourniture de services d’entretien et d’assistance assurée par une équipe dédiée et formée aux standards de DAF.

Les tracteurs routiers DAF pourront être entretenus au sein des deux principaux ateliers de TIM/SETCAR, à Ezzahra (GP1) et Sousse (zone industrielle Ghrib). Plus encore, la société a déployé deux véhicules d’assistance technique rapide (Mobile Workshop) qui se déplaceront pour répondre à toute demande, y compris pour les entretiens périodiques.

Dans une démarche de proximité avec les utilisateurs de camions de la marque DAF, TIM ouvrira progressivement un certain nombre d’agences et de succursales dans différentes régions du pays. A terme, le programme d’extension des agences permettra de couvrir un rayon de 60 km afin de réduire à son maximum le temps d’immobilisation des engins et leur assurer un taux de disponibilité élevé.

Le DAF CF importé en Tunisie par le concessionnaire TIM se distingue par sa consommation de carburant la plus faible du secteur. Sur les longs trajets, le camion réalise jusqu’à 7 % d’économies de carburant grâce au couple plus élevé à des régimes plus bas, ainsi qu’aux chaînes cinématiques optimisées, aux nouveaux essieux arrière à haut rendement et aux améliorations apportées à l’électronique et à l’aérodynamisme. De plus, les économies de carburant permettent de limiter le coût total de possession.

Le DAF CF n’est pas seulement le camion le plus polyvalent du secteur, c’est également un véhicule très élégant, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les nouvelles caractéristiques de la carrosserie et la nouvelle architecture de la cabine en font un véhicule attrayant, confortable et agréable à conduire.

Sa cabine assure également un confort exceptionnel tout en garantissant des niveaux de bruit extrêmement faibles. Les sièges bénéficient d’une nouvelle garniture et le volant a été doté d’accents argentés intégrant des nouvelles commandes permettant une conduite sécurisée. Les parois, les matelas et les rideaux affichent de nouvelles couleurs chaudes, pour un environnement haut de gamme dans lequel tous les chauffeurs se verront offrir des conditions de travail confortables.

Le DAF CF propose un éventail de nouvelles puissances nominales offertes par les moteurs à couple multiple PACCAR MX-13. Ces puissances nominales permettent de bénéficier d’un couple encore plus important à bas régime et de limiter le régime moteur. Les véhicules peuvent ainsi rouler à faible régime moteur (900 tr/min) pour plus d’efficacité, de fiabilité et de durabilité, mais aussi pour produire des niveaux de bruit extrêmement bas. Un surplus de couple est également disponible au rapport le plus élevé pour une meilleure maniabilité.

Quelques retombées dans la presse en Tunisie:

Sayarti: Premier magazine automobile en Tunisie

L’Economiste Maghrébin: site d’informations économiques

Webmanagercenter: site d’informations en ligne

msb-universite-tunis

Sortie de la première cohorte de doubles diplômés MSB Tunis et HEC Montréal

Dans le cadre du partenariat qui lie la Mediterranean School of Business (MSB), relevant de la South Mediterranean University (SMU), à l’université HEC Montréal, une première cohorte de 35 apprenants se sont vu remettre récemment leur certificat attestant de leur réussite à un mini MBA organisé  conjointement par les deux établissements.

Il s’agit d’un programme post-bac certifiant non diplômant dispensé en langue française à des cadres actuellement en exercice pour répondre à des besoins actuels.

A l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes, Pr Mahmoud Triki, président-fondateur de la MSB-SMU, a rappelé que le partenariat stratégique avec HEC Montréal remonte à l’année 2014, correspondant au lancement du double diplôme, licence MSB et Bachelor HEC Montréal. Plus d’une centaine d’étudiants ayant démarré à la MSB sont actuellement à HEC Montréal dans le cadre de ce partenariat. Il a également salué l’extension de ce partenariat à l’école d’ingénieurs MedTech avec le lancement cette rentrée universitaire 2021-2022 du programme ingénieur-manager. Les étudiants inscrits dans ce programme auront à la fin des 5 années d’études le diplôme d’ingénieur de MedTech et le Bachelor en Business Administration de HEC Montréal.

Présent à la cérémonie, Son Excellence Patrice Cousineau, ambassadeur du Canada en Tunisie, s’est félicité de la longue coopération dans différents secteurs existant entre la Tunisie et le Canada et de l’extension de cette coopération au milieu académique. S’adressant aux participants, l’ambassadeur a formulé le vœu de les voir contribuer au renforcement des relations tuniso-canadiennes dans le milieu des affaires.

Actuellement, une deuxième cohorte de 38 participants prend part au Mini MBA et la Cohorte 3 est prévu pour Janvier 2022. Tout comme les MBA traditionnels, le mini-MBA s’adresse aux cadres et dirigeants d’entreprises qui sont déjà en activité et qui souhaitent actualiser leurs connaissances ou qui cherchent à relever de nouveaux défis sur le plan professionnel.

Tous ces programmes sont des formations d’élite qui s’inscrivent dans le cadre de la politique d’excellence de la SMU avec des partenaires de renommée internationale.

Il est à noter que d’autres programmes gradués sont actuellement en cours de développement avec un lancement prévu en 2022.

A propos de la South Mediterranean University (SMU)

Fondée en 2002, la South Mediterranean University (SMU) est la première Université anglophone en Tunisie. Elle est installée aux Berges du Lac 2 à Tunis. Son école (MSB) offre des programmes de Licence, de Masters et d’Exécutive MBA ainsi que des séminaires de courte durée couvrant les différentes fonctions de l’entreprise en anglais, en français et également en arabe. La SMU dispose également d’une école d’ingénieurs, le Mediterranean Institute of Technology (MedTech) et d’un centre de langues (Language and Culture Institute – LCI).

Au cours des dernières années, la SMU s’est incontestablement imposée comme l’une des vitrines du savoir-faire éducatif tunisien, reposant sur une qualité de formation devenue une référence académique dans le bassin méditerranéen et en Afrique, attirant des étudiants d’une quarantaine de nationalités différentes et s’appuyant sur un cadre enseignant hautement qualifié et titulaire de doctorats d’universités nord-américaines et européennes. Ses programmes de Masters et d’Executive MBA sont accrédités par l’Association des MBAs basée à Londres (Grande Bretagne) et son programme de Licence par l’organisme européen EFMD (Belgique).

Exemples de retombées de presse:

Site d’informations BusinessNews

Journal en ligne Kapitalis

Site Réalités online

agence-communication-tunisie

Article paru sur le sujet dans le magazine Entreprises du mois de novembre 2021.

Article paru dans le journal Le Quotidien le 10 octobre 2021.