Fondation Kamel Lazaar: le mécénat au Maghreb, rôles et enjeux

La Fondation Kamel Lazaar, a organisé le 10 mai courant au Musée national du Bardo, sa deuxième rencontre du Maghreb des Arts. Thème : Devenir des arts dans les sociétés maghrébines contemporaines.

A cette occasion, des spécialistes, historiens de l’art, conservateurs de musées, artistes et galeristes, se sont penchés sur des questions relatives à  l’art actuel. Un colloque en quatre volets avec autant de tables rondes a eu lieu sur les thèmes : « le mécénat dans les pays du Maghreb », « les structures muséales et leurs relations avec le mécénat », « les galeries et l’état du marché de l’art contemporain en Tunisie » et « promouvoir de manière contemporaine la création artistique patrimoniale au Maghreb, le cas de la mosaïque ».

Malgré les aléas de l’actualité politique et les difficultés économiques, Kamel Lazaar, président de la Fondation éponyme, a exprimé dans son allocution un optimisme clair ; le dynamisme, l’effervescence de la vie culturelle, les nombreuses expositions d’art contemporain ajoutent à  sa passion une certaine confiance: « C’est une période d’exaltation pleine d’espoir et de risques, un moment exceptionnel, qui me pousse vers l’avant ». Et, comme illustration, il cite le succès éclatant d’Ibraaz project, et webmagazine, deux projets de la Fondation.

Pour le premier volet, « Mécénat dans les pays du Maghreb », Rachida Triki, professeur d’esthétique et cheville ouvrière du colloque, a invité plusieurs spécialistes étrangers et tunisiens pour développer leurs expériences dans les domaines du mécénat, les acquis, les projets, etc.

Ghita Triki, directrice de la Fondation Actua, commissaire de plusieurs expositions de prestige, a relaté l’expérience de Attijariwafa Bank (Maroc), détenteur d’une appréciable collection d’art et qui entame un tournant en s’adressant aux jeunes. Conservation, prêts, documentation, événements, partenariat, tels sont les préoccupations du management culturel du secteur mécénat de la banque.

Oussama Rifahi, Directeur exécutif de la Fondation arabe des arts et de la culture (AFAK, a avancé de son côté le rôle et les arguments du mécène qui a une responsabilité civile envers la société et contribue à  favoriser la création ; il a évoqué les nouvelles tendances du marché de l’art, la différence entre le modèle américain (absence de ministère de la Culture) et celui européen (interventionniste) et la position indéterminée du monde arabe désormais riche d’un gros marché de l’art, principalement dans les pays du Golfe.

Deuxième station : la politique muséale. Intervenants : Abdelkader Dahmani, Dirigeant de la plateforme « Veduta » à  la Biennale contemporaine de Lyon, Bernadette Dufrene, spécialiste en communication culturelle, auteur de « Centre Pompidou : trente ans d’histoire, Farid Zahi, critique d’art, chercheur.

Le sujet a suscité des réactions enflammées de la part du public. La politique contemporaine est de régionaliser les musées, d’élaborer un musée mobile, virtuel, de populariser les œuvres à  l’aide de tous les instruments techniques, de répondre aux attentes d’une foule curieuse. Et si on désertait les musées, pour les remplacer par des structures éphémères ou légères, et si on repensait les structures muséales ? A. Dahmani, pose les questions en forme de défi, de provocation ; il développe un concept actuel qu’il pratique à  Lyon : un musée éclaté à  l’échelle de la ville qui donne de l’art au public. Une onde de choc qui a secoué le public artistique tunisien présent qui souffre de l’absence d’un musée d’art contemporain, lequel sauverait les 12.000 œuvres entassées dans de mauvaises conditions, dans une cave du Palais de Ksar Saïd.

F. Zahi a relaté l’histoire des musées au Maroc, dont l’architecture ressemble à  des mosquées, dit-il qui a commencé avec le maréchal Liautey.

A noter que le colloque a été ouvert par Mme Soumaya Gharsallah, directrice du Musée national du Bardo.

Euro-Cycles, un leader tunisien du cycle sur le Marché Principal de la Bourse de Tunis

Euro-Cycles, entreprise spécialisée dans la fabrication de vélos et cycles exclusivement destinés à  l’export, annonce son entrée sur le marché principal de la Bourse de Tunis à  travers l’ouverture de 30% de son capital au public. La période de souscriptions aura lieu du 20 mai au 7 juin 2013. L’offre à  prix ferme porte sur 907.200 actions dans le cadre d’une cession au public et d’un placement garanti de 712.800 actions au prix de 11,200 dinars l’action, soit un montant total de 18,144 MD. 

Située dans la zone industrielle de Kalaâ Kébira dans le gouvernorat de Sousse, Euro-Cycles est la seule entreprise tunisienne dans son secteur à  être certifiée aux normes européennes et homologuée pour la vente de vélos sur le marché européen grâce à  son savoir-faire avéré et à  la conformité de ses produits aux certifications de ses clients étrangers. 
Créée en 1993 et totalement opérationnelle depuis 1995, la société emploie actuellement 284 salariés répartis sur trois sites situés dans la même zone sur une superficie totale de près de 12.000 m². Sa capacité de production s’élève actuellement à  1500 vélos par jour. En 2012, la société a produit plus de 400.000 unités (outre la production de jantes spécifiques vers certains marchés) et a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de plus de 48 MD.
Fondée en 1993 conjointement par Habib Esseyah et son partenaire français Patrice Garandeau, elle a, par la suite, enregistré l’entrée de plusieurs autres actionnaires actifs tunisiens et étrangers ayant apporté une valeur-ajoutée à  l’entreprise par l’apport de nouveaux marchés, ainsi que d’un savoir-faire particulier dans le domaine de la fabrication des cycles. 
Actuellement, le capital de la société est détenu majoritairement par des Tunisiens mais compte aussi parmi ses actionnaires deux Français, un Italien et un Américain. Cette diversification permet aujourd’hui à  Euro-Cycles d’être présente dans plusieurs pays : en Angleterre (50% de part de marché), en Irlande, en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Grèce et en Suède, ainsi que dans des pays africains, tels que le Maroc, l’Algérie et la Libye. 
La production tunisienne d’Euro-Cycles est destinée à  la grande distribution en Angleterre ainsi qu’aux revendeurs et à  certaines grandes marques qui sous-traitent leur production à  Kalaâ Kébira (Raleigh, Denver, KS Cycling, Windras, Bike Trading, etc.). 
Au cours des 10 dernières années, l’entreprise a enregistré une croissance importante de son activité ainsi qu’un perfectionnement de ses process industriels et une modernisation de ses flux de production. 
Euro-Cycles fabrique des vélos d’entrée et de moyenne gammes en conformité avec les caractéristiques techniques exigées par ses clients. Les modèles fabriqués couvrent une large gamme allant des vélos pour enfants (16″ à  partir de 5 ans) jusqu’aux vélos pour adultes. La gamme inclut plusieurs catégories allant des vélos de ville classique en passant par les vélos tout-terrain (VTT, BMX…). Cette diversification est, par ailleurs, un gage de croissance et de pérennité pour l’entreprise tel qu’en témoigne son partenaire italien qui, lui-même industriel dans le même domaine, a délocalisé une partie de sa production chez Euro-Cycles (un peu plus de 30.000 vélos par an). 
La démarche industrielle suivie consiste également à  intégrer progressivement la plupart des composants en Tunisie. En effet, l’entreprise a introduit la fabrication des jantes depuis 2007, suivie de la soudure des cadres de vélos en 2008. En 2010, c’est l’activité transport qui a été intégrée. Actuellement, Euro-Cycles est en train d’intégrer la fabrication des selles qui devrait lui permettre d’offrir un produit personnalisé à  ses clients. 
En définitive, la société s’est fixée comme objectif la production de 600.000 unités à  l’horizon 2016 et ce, grâce à  la construction d’une nouvelle usine au début de 2014, ce qui viendra augmenter sa capacité de production. 
L’entrée en bourse 
Pour Habib Esseyah, Président Directeur Général d’Euro-Cycles, « l’ouverture du capital s’inscrit dans une démarche de transparence dont la finalité est de démontrer la bonne santé financière de l’entreprise aux yeux de ses clients étrangers et ce afin de les rassurer sur la bonne continuité de l’industrie et de l’économie tunisienne dans la conjoncture particulière que traverse le pays ». Le choix du Marché Principal de la Bourse de Tunis est par ailleurs une manière de donner une autre dimension à  la société et en même temps un gage de confiance à  l’égard des futurs investisseurs qui pourront, dès la fin de l’exercice en cours, percevoir les dividendes qui leur seront dus. « Euro-Cycles est dans un cycle de croissance continue depuis plusieurs années et son esprit de distribution de dividendes est déjà  acquis » ajoute M. Esseyah.
Perspectives à  moyen et long-termes 
Euro-Cycles se base sur les perspectives du marché du vélo notamment en Europe qui est actuellement en plein essor. Cette évolution est en fait le résultat d’une prise de conscience de la société européenne de la cherté des coûts de l’énergie et une tendance de plus en plus prononcée vers le vélo qui constitue aujourd’hui plus qu’hier, un moyen de locomotion à  l’intérieur même des grandes villes européennes. La composante écologique du vélo, très implantée en Europe du nord et qui prend de l’ampleur en Europe du sud, laisse penser que ce moyen de locomotion et de loisir est porteur de croissance future. Les différentes études démontrent d’ailleurs que le marché mondial de la bicyclette progresse en moyenne de 5,5% par an. 300 millions de vélos sont vendus chaque année dans le monde, sachant qu’on possède en Europe entre 7 et 8 vélos au cours d’une vie. 
Le marché anglais, premier client d’Euro-Cycles : Un marché en plein boom
Selon le dernier rapport de la London School of Economics, l’économie du cyclisme est en plein boom. En effet, près d’1/4 de la population Britannique se déclare cyclistes, soit 13 millions de personnes. En 2009, ce chiffre s’élevait à  11,7 millions, soit une augmentation de 11% ! Au total, ce sont près de 208 millions de déplacements au Royaume-Uni, un vrai record ! L’étude révèle néanmoins différentes typologies de cyclistes selon leur fréquence d’activité : les fréquents (plus d’une fois par semaine) et les occasionnels représentent 3,5 millions de personnes chacun alors que les réguliers (plus d’1 fois par mois) rassemblent 4,3 millions de personnes. Une pratique qui s’est renforcée grâce à  deux initiatives phares, les événements Sky Ride (200.000 participants) et le programme Barclays Cycle Hire, le vélib londonien, qui compte maintenant 22.000 usagers quotidiens pour 5000 vélos. 
Pourquoi le vélo est-il un marché d’avenir ? (source : Vélocité) 
1) Le vélo dans le monde : 
C’est le moyen de transport individuel le plus répandu dans le monde. En 2010, on a produit deux fois plus de vélos (130 000 000) sur la planète que d’automobiles (67 000 000) et cette proportion ne cesse de s’accroître grâce à  un engouement, entre autre, pour le vélo urbain. En termes de production, la Chine occupe sans surprise le premier rang mondial avec 58% de la production. Presque 6 vélos sur 10 sont fabriqués en Chine. 
Top 10 des pays comptant le plus de vélos par habitant
 

Pays

Habitants

Vélos

Cyclistes/population

Pays-Bas

16.652.800

16.500.000

99,1%

Danemark

5.560.628

4.500.000

80,1%

Allemagne

81.802.000

62.000.000

75,8%

Suède

9. 418.732

6.000.000

63,7%

Norvège

4. 943.000

3.000,000

60,7%

Finlande

5.380.200

3.250,000

60,4%

Japon

127.370.000

72.540.000

56,9%

Suisse

7.782.900

3.800,000

48,8%

Belgique

10.827.519

5.200.000

48%

Chine

1.342.700.000

500.000.000

37,2%

 

2)Un marché mondial en expansion : 

L’évolution globale a été de +5,5% par rapport à  2010 avec un chiffre d’affaires de 1 350 milliards d’euros. Ces chiffres reprennent les ventes issues des grandes surfaces multisports (GSS), des spécialistes indépendants, des spécialistes sous enseigne et des grandes surfaces alimentaires (GSA). Les ventes par internet, qui représentent une faible part, ne sont pas prises en compte dans ce bilan. Cependant, ce circuit de distribution est en forte évolution. Ce succès semble dû à  la combinaison de plusieurs facteurs. Grâce aux efforts des acteurs du cycle, l’usage du vélo se pare de toutes les vertus, en particulier écologiques, et devient un remède contre la crise et contre la morosité. 
Les grandes tendances 
Le marché se répartit de façon équivalente entre les ventes de vélos adultes (55%) et enfants (45%). Les adultes ont une préférence pour les vélos tout terrain VTT (27% de part de marché) et les vélos tout chemin VTC (13%). Toutefois la tendance forte, qui se confirme pour la 3e année consécutive, est la vente de vélos de ville, de vélos électriques et de vélos pliants, ces derniers avec une progression de 63% en 1 an.

Lancement de Voyanote, nouveau portail communautaire touristique par et pour les Tunisiens

A la veille du démarrage de la haute saison, un nouveau portail communautaire touristique vient d’être mis en ligne à  travers l’adresse www.voyanote.com. Il s’agit d’un site Internet réalisé et hébergé en Tunisie qui va permettre aux Tunisiens, consommateurs de produits touristiques, d’attribuer une note à  l’hôtel où ils auront séjourné, au restaurant où ils auront mangé, à  la compagnie aérienne qu’ils auront empruntée où au site touristique qu’ils auront visité, aussi bien en Tunisie qu’à  l’étranger. 

L’objectif principal de voyanote.com est de rassembler des avis de voyageurs tunisiens qui partagent les mêmes goûts, qui ont les mêmes comportements sociaux et qui privilégient en général des destinations de vacances souvent semblables. « Un même hôtel qui plaît à  un touriste européen peut ne pas être apprécié par un Tunisien qui vient y passer des vacances et inversement » explique Tarek Lassadi, initiateur du projet, qui précise que « ce site va participer sans aucun doute à  l’amélioration de la qualité des services offerts, notamment dans les hôtels en Tunisie, en mettant en avant les forces et les faiblesses qui auront été relevées par les clients durant leur séjour et pour que l’aspect prix ne soit plus le seul indicateur de différenciation ». 
Voyanote.com est donc en définitive un formidable espace virtuel gratuit où les touristes tunisiens en tous genres pourront s’exprimer et partager leurs expériences touristiques en attribuant des notes. Certes, les commentaires devront être approuvés par un modérateur chargé de veiller au respect élémentaire de la bienséance mais aussi pour assurer la crédibilité des posts (ni trop virulents ni trop complaisants…). En tout état de cause, il s’agira aussi de pouvoir lancer des modes et des tendances nouvelles au profit de tous et créer une réputation aux entreprises méritantes. 
Ce site 2.0 est également accessible à  travers les différents réseaux sociaux (Facebook, Tweeter…). Il aura également pour autre avantage d’assurer une mise à  jour régulière de la qualité d’un hôtel ou d’un restaurant en publiant des avis de voyageurs sans aucun doute plus récents que les traditionnelles brochures ou les sites web statiques qui pullulent sur la Toile. 
Par ailleurs et afin d’encourager les entreprises s’étant réellement distingué par une offre de prestations en phase avec les attentes du touriste tunisien et répondant à  ses doléances et à  ses spécificités, une grande soirée annuelle sera organisée par Voyanote.com pour récompenser les hôtels (par catégories), les restaurants et les compagnies aériennes qui auront été plébiscitées par les voyageurs sur la base des avis publiés sur le site. 
Voyanote.com sera géré par la nouvelle agence de communication « Chancia », filiale du groupe Bouricha, qui possède notamment dans son giron les hôtels Yadis et le portail Traveltodo, première agence de voyages sur Internet en Tunisie. Voyanote.com est un projet sur lequel Tarek Lassadi travaillait depuis plus d’une année avec une équipe d’experts. Il lance ce portail à  la mémoire du président du groupe, feu Jalel Bouricha, disparu récemment, qui avait fortement encouragé et soutenu l’idée de sa création.

Parution du 4e numéro de SAYARTI

SAYARTI, premier magazine tunisien spécialisé dans l’automobile édité par l’agence Markédia, est en kiosques. Le numéro 4 propose un excellent dossier sur le secteur de l’assurance auto en Tunisie avec des témoignages de professionnels du secteur d’une part et de consommateurs d’autre part.

Par ailleurs, le magazine propose de découvrir la nouvelle Mercedes Classe A à  l’occasion de sa commercialisation sur le marché tunisien. On découvre également à  travers les pages un gros plan sur la nouvelle Golf 7 ainsi qu’un comparatif entre deux véhicules : la 208 et la Clio4.

Le magazine propose par ailleurs tout un ensemble d’informations pratiques pour le conducteur tels que des conseils sur l’achat d’une batterie, la bonne utilisation de l’huile moteur ou encore le lavage de sa voiture de manière écologique.

Une interview avec le directeur général du Commerce extérieur figure dans cette nouvelle édition et dans laquelle est évoquée la problématique du quota d’importation des voitures en Tunisie.

On ne peut passer outre par ailleurs l’interview avec le comédien Mohamed Ali Nahdi qui révèle sa passion pour l’auto et pour la vitesse.

Le magazine s’achève par la liste exclusive et complète des véhicules neufs vendus en Tunisie avec tous les tarifs que le futur acheteur doit connaître pour l’accompagner dans son choix.

SAYARTI N°4

Edité par Markédia
Mai-juin 2013
64 pages en couleurs
2.9DT
Vendu en kiosques dans le réseau Sotupresse et par abonnements

Célébration de la Journée mondiale de l’hémophilie

à€ l’occasion de la Journée mondiale de l’hémophilie 2013, l’Association Tunisienne des Hémophiles, en collaboration avec les laboratoires Novo Nordisk ont organisé le 16 avril 2013 à  Tunis un forum de discussion sur la prise en charge du patient hémophile avec l’intervention du Pr Abderrahim Khelif, chef du Service d’hématologie du CHU Sousse et professeur à  la faculté de médecine de Sousse en présence de M. Taoufik Raïssi, président de l’Association tunisienne des hémophiles, Mme Amel Raïssi, SG de l’Association et Mme Noha Shawky, directeur général des laboratoires Novo Nordisk pour la Tunisie.

L’occasion de faire le point sur la situation de cette maladie rare et mal connue qui touche environ 380 personnes en Tunisie, dont beaucoup d’enfants (exclusivement de sexe masculin).

Au cours des dix dernières années, l’évolution de la prise en charge de cette maladie en Tunisie, grâce aux efforts concertés des médecins et des autorités, a permis une amélioration de l’état de santé des patients.

Cependant, les personnes hémophiles font encore face à  d’énormes difficultés dans leur vie sociale, scolaire et professionnelle sans oublier la difficulté rencontrée parfois en termes de prise en charge.

Les objectifs à  venir sont de rendre autonomes les patients (auto-traitement) et de prévenir les complications de la maladie par un traitement et un suivi régulier dont il faudra définir les modalités. L’hémophile pourra ainsi se traiter à  domicile, les complications pourront être traitées à  temps, voire même prévenues, et la personne atteinte d’hémophilie aura une qualité de vie proche de la normale.

L’hémophilie ne doit plus être un handicap, et les personnes qui en souffrent doivent pouvoir contribuer à  la vie économique de leur pays et être intégrées dans la société.

Journée mondiale

La communauté mondiale des troubles de coagulation célèbre le 17 avril 2013 50 ans de travail sur l’amélioration des traitements et de la prise en charge de toutes les personnes atteintes d’hémophilie et d’autres troubles de la coagulation.

Or, la triste réalité est que 75 % de ces personnes sont toujours privés de traitement ou reçoivent un traitement inadéquat. Ce pourcentage est encore plus important pour les personnes atteintes de la maladie von Willebrand et d’autres déficits en facteur rares.

La Journée mondiale de l’hémophilie est donc l’occasion pour la communauté mondiale des troubles de la coagulation de rappeler d’où nous venons et où nous voulons aller pour ainsi, relever ces défis ensemble.

L’hémophilie est un trouble congénital de la coagulation qui affecte quasi-exclusivement les garçons. C’est une maladie orpheline et la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (WHF) estime à  environ 400,000 le nombre de personnes souffrant d’une hémophilie dans le monde.
Si en Tunisie l’accès aux soins et aux traitements des personnes vivantes avec une hémophilie est un droit acquis, il n’en demeure pas moins que des efforts soutenus sont à  déployer afin de mieux informer sur cette maladie, d’améliorer

A propos de Novo Nordisk :

Novo Nordisk est une entreprise de santé leader mondial dans le traitement du diabète forte de 90 années d’innovations.
La société occupe également une position de premier plan dans les domaines de l’hémophilie, les troubles de la croissance et le traitement de la ménopause.
Novo Nordisk a son siège au Danemark, emploie environ 35 000 collaborateurs dans 75 pays et, distribue ses produits dans plus de 180 pays. . Pour plus d’informations visitez www.novonordisk.com

TNT Express s’implante en Tunisie

TNT Express, le leader européen du transport express, s’implante en Tunisie en partenariat avec COMATRAL (Compagnie Maghrébine du Transit & de la Logistique). La combinaison du réseau routier et aérien international de TNT Express (livraisons vers 200 pays) et des capacités du groupe COMATRAL, apporte désormais aux entreprises tunisiennes une alternative de transport rapide « porte-à -porte » de documents, colis et fret, à  l’international.

TNT Express est la première entreprise de transport express privée à  s’installer en Tunisie. Grâce à  l’offre de services très large de TNT Express et à  la qualité de ses réseaux opérationnels, les entreprises tunisiennes ayant des envois à  l’import comme à  l’export sont maintenant connectées avec l’Europe et l’international. A titre d’exemple les livraisons sont garanties sous 24 heures vers toutes les grandes villes européennes. TNT Express Tunisie, dont le siège social est installé à  Radès, compte déjà  une implantation à  Tunis et une autre à  Sousse.

Les points forts de l’offre TNT Express – COMATRAL en Tunisie se déclinent en 5 points:

• la capacité de collecter tout type de documents ou marchandises (fret lourd compris) partout en Tunisie, et de les livrer partout dans le monde
• la possibilité d’acheminer en Tunisie tout type de marchandise, depuis n’importe-quelle adresse dans le monde, en port dû
• un réseau entièrement intégré permettant des temps de transit réduits ; des livraisons à  jours et horaires garantis
• une prestation douanière complète pour les importations ou exportations de marchandises taxables
• un service client de qualité et un suivi des envois via internet disponible 24/24.

TNT Express améliore ainsi l’interconnexion des entreprises tunisiennes avec le reste du monde, et en premier lieu l’Europe et l’Asie. L’implantation de TNT Express sur le sol tunisien s’est traduite, dans l’immédiat, par la création d’une trentaine de postes à  Tunis, nécessitée par le démarrage des opérations.

à€ propos de TNT Express :

TNT Express est l’une des premières entreprises mondiales de transport express. TNT Express effectue près d’un million d’envois par jour, des documents et colis jusqu’au fret palettisé. L’entreprise exploite des réseaux de transport routier et aérien en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie-Pacifique et en Amérique. TNT Express a réalisé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros en 2012.

à€ propos de COMATRAL :

Acteur-clé du Transit & de la Logistique, Comatral est une SARL de droit Tunisien, fondée en 1992 par Mahmoud BEN ABBES. Au fil des ans, Comatral a su s’imposer comme référence et acteur actif sur le marché tuniso-européen. La société emploie aujourd’hui 69 personnes. Une équipe dynamique, qualifiée et homogène. Par ailleurs, le recyclage permanent de ses collaborateurs est une des premières priorités de COMATRAL au même titre que l’acquisition de solutions informatiques performantes et de matériel répondant en qualité et en quantité aux demandes de ses clients.
Pour mener a bien sa mission, COMATRAL dispose d’une flotte composée de 27 unités roulantes qui bénéficient d’un service d’entretien performant et opérationnel 24 heures sur 24.
COMATRAL a inauguré en 2000, sa plateforme logistique s’étendant sur un terrain de 13.000 m2 et composée d’un entrepôt sous douane de 2.500 m2, d’un atelier pour l’entretien et la réparation du matériel roulant ainsi que de toutes les annexes pouvant offrir les facilités et les commodités à  l’usage du personnel exploitant.

Un livre, signé Mounir Sahli, pour révéler les 4 vérités du tourisme tunisien

Tunis, le 2 avril 2013- Un nouvel ouvrage, intitulé « Révolutionner le tourisme tunisien », vient de paraître. Désormais disponible en librairies, ce livre de 206 pages est une véritable analyse en profondeur des problématiques du secteur touristique, leurs origines, leurs causes et leurs conséquences. L’auteur du livre, Mounir Sahli, ne se contente pas de dresser un bilan de l’existant mais propose des solutions concrètes aux difficultés de l’heure. Car Mounir Sahli est, depuis trois décennies, un acteur de premier plan du tourisme tunisien. Il a en effet occupé le poste de directeur des Interventions économiques au ministère des Finances et, à  ce titre, a été membre de la sous-commission des Agréments touristiques durant les années 80. Il a également participé à  l’élaboration du Code des investissements touristiques et de plusieurs textes régissant le secteur. Il a ensuite quitté la fonction publique pour devenir lui-même promoteur hôtelier. Il fait d’ailleurs partie de la génération ayant bénéficié des avantages accordés au titre du régime dit des « nouveaux promoteurs » et a construit un hôtel à  Djerba qui a ouvert ses portes en 1993 et qui est toujours en fonction à  l’heure actuelle. « A force de baigner dans le tourisme et d’en parler en continu avec mon entourage, j’ai décidé de mettre noir sur blanc les différents sujets qui me tiennent à  cœur. Cela a constitué aussi une manière d’évacuer le trop plein qui est en moi au sujet du tourisme » explique Mounir Sahli, qui souligne également que ce livre lui a donné l’occasion, « grâce au vent de liberté qui souffle sur la Tunisie, de dire tout haut ce que je pensais tout bas ». Cependant, il ne s’agit en aucune manière de faire le procès de quiconque à  travers ce livre mais d’établir certains constats sur le choix de la Tunisie de s’engager sur la route du tourisme.

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien », préfacé par Afif Kchouk, hôtelier et journaliste spécialisé dans le tourisme, est en fait segmenté en trois grands chapitres.

Le premier, intitulé « De l’euphorie au désenchantement », occupe 35 pages et met en avant l’extraordinaire évolution qu’a connue l’hôtellerie tunisienne au cours des dernières décennies, et en particulier entre 1991 et 2010, « avec un pic historique à  450 millions de dinars en 1995 » rappelle l’auteur du livre, qui qualifie la période comprise entre 1991 et 2000 de « folle décennie, celle de toutes les performances mais aussi de tous les dérapages » (page 16). Mounir Sahli ne manque pas de citer des exemples concrets de chaînes hôtelières étrangères qui ont géré des hôtels en Tunisie mais qui ont fini par rencontrer « de grandes difficultés dues à  la mauvaise gestion, voire à  des malversations de son équipe dirigeante ». L’auteur jette également un pavé dans la mare en estimant, contrairement aux allégations de certains responsables actuels, que « la crise de notre tourisme et l’enclenchement de la spirale de baisse des prix avaient commencé bien avant les événements du 11 septembre 2001 », lesquels événements auraient servi de bouc émissaire aux responsables du tourisme de l’époque. « Il ressort que c’est la gestion chaotique et irréfléchie de notre offre touristique qui a plongé le secteur dans la spirale de la chute des prix avec ses corollaires » (page 19).

Naufrage des nouveaux promoteurs

Abordant la formule des « nouveaux promoteurs », dont le mécanisme est expliqué dans ses moindres détails (à  partir de la page 22), l’auteur considère que « ce régime de financement » fut le cadeau empoisonné qui préfigurait le naufrage des nouveaux promoteurs et cela bien avant l’entrée en exploitation de leurs unités hôtelières. « Le cas des nouveaux promoteurs qui se sont aventurés au Sahara est encore plus emblématique. Ils se sont carrément ensablés » (page 23).

Et si des événements extérieurs comme le 11 Septembre ou encore la guerre du Golfe en 2003 ont certes eu un impact sur le tourisme et que la destination traine encore, Mounir Sahli ne manque pas d’évoquer l’attentat de la Ghriba à  Djerba en 2002 « qui a été un exemple éclatant de la myopie de l’ancien régime » (page 27).

Le chapitre intitulé « révolutionner le secteur touristique » constitue le noyau de l’ouvrage. En une soixantaine de pages (à  compter de la page 52), l’auteur appelle à  « réconcilier le Tunisien avec son tourisme » et consacre une partie importante au tourisme intérieur (pages 57 et 58) qu’il qualifie « d’élément principal anti-crise » et préconise une offre d’hébergement personnalisée pour cette clientèle. D’ailleurs, cette proposition de « restructuration de l’hébergement touristique » ne concerne pas uniquement les locaux mais aussi la clientèle internationale, comme par exemple le « tourisme résidentiel qui fait cruellement défaut à  notre paysage touristique ».

Autre sujet brûlant, celui de l’endettement des hôtels. Mounir Sahli estime par exemple que le salut des établissements situés en deuxième ou en troisième position par rapport au front de mer ne « pourra se faire qu’au moyen de leur reconversion en résidences de tourisme » (page 65).

Quant au dossier du marketing touristique, il est dit dans le livre que « le tourisme tunisien n’a jamais bénéficié de la communication et de l’information qu’il mérite » (page 73), ce qui nécessite de révolutionner la politique marketing touristique. « Le nouveau marketing touristique devrait s’articuler autour d’identités régionales » regrette Mounir Sahli.

L’autre grand chapitre de l’ouvrage est celui consacré à  la qualité, intitulé « Gagner la bataille de la qualité ». L’auteur n’est pas tendre par exemple avec la formule « All Inclusive » dont les conséquences « ont été ravageuses sur le produit touristique » (page 103). Et pour « faire ancrer d’avantage la qualité de services », la proposition émise concerne « le recours à  la labellisation » à  travers des marques, des normes ou encore des certifications qui « obligerait les professionnels du tourisme à  ne pas relâcher leurs efforts » (page 106).

Les ressources humaines et la formation professionnelle occupent également une place prépondérante dans le livre de Mounir Sahli qui plaide par exemple en faveur du recrutement libre du personnel étranger dans les hôtels tunisiens (page 111).

« Réformer l’environnement du tourisme »

Dans ce troisième chapitre qui comprend une quarantaine de pages, l’auteur aborde tout d’abord la question du tourisme religieux (à  partir de la page 115). « En Tunisie, écrit-il, la grande question, qui est plus que jamais d’actualité, est de savoir comment concilier le tourisme avec les croyances et les aspirations d’une population qui vient de faire sa révolution et qui a porté au pouvoir un parti islamiste qui affirme que seul un retour aux sources islamistes, « la Chariaa », est capable de produire plus de justice sociale et de bonne gouvernance ».

Plus importante cependant, l’analyse consacrée au tourisme et au développement régional. Le livre pointe du doigt le déséquilibre régional qui s’est aggravé notamment pendant les deux décennies 1990-2010 (page 123). Quant au tourisme culturel, « son renouveau passe avant tout par la prise en main de part les régions du développement de leur propre potentiel » (page 133).

L’ouvrage « Révolutionner le tourisme tunisien » n’aurait pas été complet sans le transport, et notamment le transport aérien. Mounir Sahli consacre au sujet près d’une dizaine de pages. Sans détour, il affiche sa position concernant l’épineuse question de l’Open Sky : « avec la libéralisation et l’arrivée de nouvelles compagnies, le tourisme tunisien pourrait recevoir une nouvelle clientèle, à  majorité individuelle, qui lui permettra de desserrer l’emprise étouffante du tourisme de groupes » (pages 143-144).

Et en guise de sous-entendu aux actuels gouvernants, l’auteur délivre un message de première importance et qui, d’autant plus, est d’une actualité brûlante : « la stratégie de développement à  l’horizon 2016 ne peut, en tant que telle, constituer la feuille de route pour sortir le tourisme de l’impasse dans laquelle il s’est installé » (page 153).

Ce livre, qui dissèque donc le tourisme tunisien dans ses moindres détails, est le fruit de la longue expérience de son auteur, lequel s’est aussi appuyé sur plusieurs dizaines d’études nationales et internationales pour tirer les conclusions publiées dans l’ouvrage. En guise d’annexe, le lecteur aura également accès à  plus d’une quarantaine de tableaux statistiques. Autant donc dire que le livre est aussi un document de référence que chaque opérateur touristique doit détenir à  portée de main. C’est aussi un ouvrage que les décideurs au niveau de l’administration, devrait également consulter avant chaque grande décision.

 « Révolutionner le tourisme tunisien », livre publié à  compte d’auteur- 206 pages. 20 DT

Du même auteur : « Le tourisme en Tunisie », paru en 1990. 224 pages.

Air France augmente son offre vers l’Afrique subsaharienne

A compter du 15 avril 2013, Air France desservira Abidjan en Côte d’Ivoire 10 fois par semaine en Boeing 777-300 et en Airbus A340 depuis son « Hub » de Paris Charles de Gaulle.

Cet accroissement de l’offre s’inscrit dans la stratégie de développement d’Air France vers l’Afrique. La Compagnie renforce sa desserte de Libreville grâce à  un vol qui deviendra quotidien dès le 31 mars. Le même jour, elle augmente son offre de 18% vers le Nigéria, en proposant de se rendre à  Port Harcourt et Abuja en Boeing 777-200. La cabine La Première, disponible sur 9 destinations en Afrique , sera proposée sur l’ensemble de ces vols.

Par ailleurs, depuis le regroupement, en octobre dernier, des activités d’Air France à  Paris-Charles de Gaulle sur les terminaux 2E et 2F, le parcours de correspondance est raccourci et simplifié. Les vols en provenance ou à  destination de Tunis et les vols long-courriers vers l’Afrique sont ainsi opérés depuis le même terminal. Lors de leur correspondance, les passagers peuvent profiter de nouveaux services et d’espaces plus vastes, consacrés à  la restauration, au commerce, au divertissement et à  la détente.

Air France et KLM proposent 42 destinations vers l’Afrique subsaharienne et, avec leurs partenaires SkyTeam, plus de 1000 destinations dans le monde.

Exemples d’horaires au départ de Tunis, à  partir du 1er avril 2013 :

Vers/de Abidjan (tous les jours, à  partir du 15 avril) :
• Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Abidjan à  18h00 le même jour
• Retour d’Abidjan : départ à  22h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Abuja :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Abuja à  16h05 le lendemain
• Retour d’Abuja : départ à  23h20, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Cotonou :
• Départ de Tunis à  08h05, arrivée à  Cotonou à  19h10 le même jour
• Retour de Cotonou : départ à  22h40, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Dakar :
• Départ de Tunis à  10h15, arrivée à  Dakar à  19h40 le même jour
• Retour de Dakar : départ à  22h50, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Johannesburg :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Johannesburg à  09h50 le lendemain
• Retour de Johannesburg : départ à  19h15, arrivée à  Tunis à  09h15 le lendemain

Vers/de Libreville :
• Départ de Tunis à  18h25, arrivée à  Libreville à  16h40 le lendemain
• Retour de Libreville : départ à  22h15, arrivée à  Tunis à  14h15 le lendemain

Markédia publie le nouveau SAYARTI

La dernière livraison du magazine « Sayarti » est en kiosques. Publié par Markédia, le dernier numéro du premier magazine tunisien spécialisé dans l’automobile nous propose de découvrir trois nouveaux modèles qui arrivent en 2013 sur le marché : la Ford B-Max, la Citroën C-Elysée et la dernière Fiesta 7.

Le magazine comprend également deux interviews très intéressantes : la première du PDG de la société Ennakl, qui représente les marques VW, Audi, Seat, Porsche, tandis que la 2e concerne la DG de Total en Tunisie.

Nouveauté de cette édition : le lecteur y découvrira la liste complète des modèles automobiles neufs actuellement en vente dans le réseau officiel local avec tous les prix mis à  jour.

Dans la rubrique « Star au volant », nous prenons la route avec le jazzman tunisien Fawzi Chekili, inséparable de sa guitare même en voiture qui avoue avoir été « malheureux avant d’acquérir sa première voiture ».

« Sayarti » N°3 – 64 pages en couleurs – Disponible en kiosques. Prix public Tunisie : 2,9DT

Le Maghreb Economic Forum se penche sur la problématique de l’emploi dans la région du Maghreb

Tunis, le 2 février 2013- Le Maghreb Economic Forum (MEF), organisation non gouvernementale œuvrant notamment en faveur de l’intégration régionale, a organisé les 31 janvier et 1er février à  Tunis une grande table ronde sur le thème « Le Maghreb : un moteur pour la création d’emplois ? » Cet événement a été marqué par la participation de nombreux experts, universitaires et hommes d’affaires tunisiens, maghrébins et internationaux. L’objectif de cette rencontre était de se pencher sur la question des gains potentiels de l’intégration économique maghrébine en termes de création d’emplois.

Le premier panel portait sur les « Enjeux et obstacles de l’intégration maghrébine ». Présidé par M. Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, ce panel a été marqué par les interventions de M. Arlsan Chikhaoui (Nord-Sud Venture, Algérie), de M. Hakim Ben Hamouda (Banque Africaine de Développement) et de M. Mustafa Abushagur (ancien Vice-Premier ministre du gouvernement intérimaire, Libye).

Il a ensuite été question de « L’intégration comme vecteur d’attractivité des IDE dans le Maghreb. » Ce panel, présidé par Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a vu la participation de M. Jaime de Melo (Université de Genève), de M. Mohamed Wefati (Libya Development Policy Center, Libye) et de M. Sami Zaoui (Ernst & Young).

Quant au 3e panel, il avait pour titre « Intégration maghrébine : danger pour l’emploi ? » Présidé par M. Jaime de Melo (Université de Genève), il a enregistré la participation de Mme Marva Corley-Coulibaly (OIT, Genève), de M. Abdessalem Nagazi (Organisation maghrébine des études et développement des ressources humaines, Tunisie) et de M. Marouane Abassi (The World Bank, Libye).

« Les services à  l’export : un gisement d’emplois inestimables pour la région » a constitué le thème des débats lors du 4e panel au cours duquel ont participé notamment M. Habib Fekih (Airbus Middle East), M. Badreddine Ouali (Vermeg), M. Fadhel Abdelkafi (Tunisie Valeurs) ou encore M. Nizar Jouini (BAD).

La table ronde s’est achevée avec un dernier panel intitulé « Intégration maghrébine et flux migratoires : implications en termes de créations d’emplois » et présidé par Mme Karima Bounemra (Nations-Unies).

Les travaux avaient été ouverts par M. Kamel Lazaar, président-fondateur du Maghreb Economic Forum, qui a expliqué les objectifs de la table ronde ainsi que les différentes pistes de réflexions proposées. Il a par ailleurs annoncé la tenue d’un colloque international en juillet 2013 dont l’ambition sera d’apporter des réponses et des solutions concrètes à  la problématique des gains de l’intégration économique en termes de création d’emplois.

Note conceptuelle

De la Libye à  la Mauritanie, le Maghreb est aujourd’hui une région riche de plus de 85 millions d’habitants, dotée de ressources naturelles abondantes, se distinguant par une complémentarité en termes de main d’œuvre et jouissant d’une histoire et d’une culture communes de nature à  rapprocher ses peuples. Le Maghreb est aussi une région qui se caractérise par une croissance économique, certes soutenue mais modeste, une forte pression démographique, un taux de chômage particulièrement élevé (supérieur à  la moyenne mondiale et touchant essentiellement les jeunes diplômés et les femmes), des IDE insuffisants vers la région, des taux d’analphabétisation et de pauvreté particulièrement importants. Les pays du Maghreb se sont tous engagés, individuellement et à  des degrés différents, dans des accords commerciaux bilatéraux et/ou régionaux: PAFTA1 pour la Tunisie, le Maroc et la Libye depuis 1997, zone de libre-échange avec l’Union Européenne pour la Tunisie (1995), le Maroc (1996) et l’Algérie (2002), accords d’Agadir en 2007 entre la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte, etc.

L’Union du Maghreb Arabe (UMA), signée en 1989 dans le cadre du Traité de Marrakech dans le but de développer les relations commerciales entre les cinq pays maghrébins, de favoriser la libre circulation des hommes et d’élaborer des politiques communes sur les plans économique et social, n’a pas réellement pris forme et n’a donc pas eu les effets escomptés. Les échanges intra-Maghreb représentent à  peine 3% du PIB régional en 2011; le conflit politique à  la frontière algéro-marocaine entrave par ailleurs la bonne application des accords de l’UMA. Or, l’intégration économique maghrébine pourrait être profitable à  plus d’un titre: les complémentarités de la région en termes de produits, de main d’œuvre, de ressources naturelles, etc. permettraient non seulement de dynamiser le marché en termes d’investissement et notamment d’IDE, mais renforcerait également le poids de la région dans l’économie internationale. Plus particulièrement, l’intégration économique maghrébine pourrait avoir des retombées positives en termes de création d’emplois dans la région.

 A propos du MEF :

Le Maghreb Economic Forum (MEF) est une organisation non gouvernementale apolitique, indépendante et fondamentalement maghrébine, créée en 2011. Il agit comme un think tank avec pour objectif la concrétisation de projets sur le terrain montrant ainsi que l’intégration régionale est souvent efficace et féconde.

La communauté maghrébine au sens large, tant dans les pays du Maghreb qu’à  travers sa diaspora, dispose d’un potentiel humain avéré : des hommes et des femmes capables de réfléchir, d’élaborer une production intellectuelle de qualité et de contribuer activement au développement économique, social et humain de leur région.

L’ensemble maghrébin présente des atouts indéniables. Véritable carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le Monde Arabe, le Maghreb bénéficie de liens historiques, culturels et géographiques privilégiés avec chacun de ces grands ensembles.

Sa jeune population d’environ 85 millions d’habitants constitue une main d’œuvre et un marché de consommation domestique capables de soutenir une croissance à  deux chiffres à  même d’assurer un développement durable de la région. Un territoire de 4 millions de km², des richesses naturelles, une relative aisance financière sont autant de forces qui viennent s’ajouter à  la richesse humaine du Maghreb.

Objectifs et missions du MEF

-Contribuer au développement du secteur économique et financier dans la région du Maghreb;
-Faciliter une meilleure et une plus forte coopération économique et sociale à  travers le dialogue constructif et l’action efficace;
-Agir en tant qu’initiateur et incubateur de projets nationaux, régionaux et internationaux créatifs et innovants;
-Identifier et mettre en avant les synergies positives, et promouvoir les opportunités de coopération au Maghreb, tant au sein de la région qu’en dehors de ses frontières ;
-Véhiculer une image positive, forte et compétitive de la région, de ses peuples et de ses institutions à  travers le monde.