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IFC et le CBF officiellement partenaires pour l’intégration des critères ESG dans le secteur bancaire et financier

Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) et la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale et la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents, ont signé un accord de coopération visant à promouvoir l’intégration des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans le secteur bancaire et financier.

Cette cérémonie marque le début d’une collaboration stratégique entre le CBF et IFC pour renforcer la durabilité et la responsabilité dans le secteur bancaire et financier. Les deux organisations s’engagent à travailler ensemble suivant un plan d’action pour intégrer de manière proactive les critères ESG dans les politiques et pratiques financières des banques et institutions financières.

Cet accord s’inscrit dans le cadre d’un programme lancé par IFC en février 2023, en partenariat avec le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO), afin d’encourager l’adoption des pratiques ESG par le secteur privétunisien. Il marque une avancée significative dans la promotion d’une finance responsable et durable en Tunisie, soulignant l’importance croissante des critères ESG dans le secteur financier à l’échelle nationale.

«Aujourd’hui, nous franchissons une étape cruciale vers la responsabilité accrue du secteur bancaire et financier en intégrant les critères ESG dans la politique de financement des institutions financières tunisiennes. Cet engagement envers la durabilité financière, illustré par notre partenariat avec l’IFC, souligne notre détermination à favoriser une croissance durable et à générer une valeur à long terme. L’intégration des critères ESG jouera un rôle essentiel dans l’atténuation des risques, tant pour les PMEs que pour les banques, renforçant ainsi notre capacité à promouvoir la stabilité financière et à contribuer à un avenir économique plus résilient,» a déclaré M. Néji Ghandri, Président du Conseil Bancaire et Financier.

IFC, qui a une longue histoire d’engagement en faveur du développement durable, contribuera à accompagner le secteur bancaire et financier tunisien dans l’adoption des meilleures pratiques internationales.

« Nous sommes ravis de nous associer au Conseil Bancaire et Financier (CBF) pourpermettre au secteur d’améliorer ses pratiques ESG, ce qui est fondamental pour bâtir une économie solide et durable et attirer les investisseurs internationauxen Tunisie, » a affirmé Mme Sarah Morsi, Responsable d’IFC pour la Tunisie et la Libye.« IFC est heureuse de mettre à profit son expérience en la matière afin de soutenir l’essor du secteur privé dans le pays. »Cette alliance stratégique entre le Conseil Bancaire et Financier et IFCa pour objectif de favoriser l’intégration des critères ESG dans le secteur bancaire tunisien. En adoptant les critères ESG, le secteur bancaire tunisien améliorera la conformitéaux pratiques internationales etsera mieux positionné pourconseiller ses clients et satisfaire les exigences croissantes du marché financier mondial.

« Aujourd’hui, la cérémonie de signature marque une étape significative pour notre projet car le secteur bancaire joue un rôle central dans la promotion du développement économique durable et pourrait être une locomotive des pratiques ESG dans le monde des affaires. Le programme IESG vise à améliorer les pratiques ESG en Tunisie et dans d’autres pays de la région MENA, facilitant les investissements plus responsables, favorisant ainsi la stabilité économique à long terme et le bien-être de la société, » a indiqué M. Josef Renggli, ambassadeur de Suisse en Tunisie.

 

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Exemples de retombées presse:

Site d’information boursière IlBoursa

Site d’information économique: L’Economiste Maghrébin

Site d’information généraliste: Espace Manager

Site d’actualité généraliste: Arabesque

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Dans les hôtels Iberostar en Tunisie, le concept ‘Star Prestige’ pour une expérience exclusive

Iberostar Hotels & Resorts, chaîne hôtelière leader avec plus de 100 établissements de haut standing répartis dans les principales destinations touristiques, propose sur deux de ses hôtels 5* en Tunisie son concept dénommé ‘Star Prestige’, idéal pour se ressourcer durant la période d’hiver et de printemps.

Il s’agit respectivement de l’Iberostar Selection Diar El Andalous 5* à Port El Kantaoui et de l’Iberostar Selection Kuriat Palace 5* à Skanès-Monastir.

Le concept ‘Star Prestige’ est destiné à proposer une offre haut de gamme et des services VIP à la clientèle grâce à un accès aux installations privées dans ces hôtels. Les services proposés sont à la hauteur de l’offre en ce sens que le check-in se fait de manière privative, les départs tardifs sont permis et le wifi proposé est exceptionnel par son débit.

L’offre ‘Star Prestige’ est une philosophie développée par Iberostar destinée à prendre soin des clients jusqu’à dans les moindres détails en leur assurant un séjour exceptionnel et des services supérieurs personnalisés avec un accompagnement de tous les instants.

Concrètement, il s’agit d’abord, dans les deux hôtels Iberostar Selection Kuriat Palace et Iberostar Selection Diar El Andalous, de séjourner dans des chambres non seulement confortables à souhait, mais offrant également des vues remarquables, souvent sur la mer, la piscine ou les jardins. Celles-ci sont équipées entre autres, de machines à café (avec des capsules 100% biodégradables). Les salles de bains offrent peignoirs et pantoufles, en plus de sèche-cheveux professionnel. Un service de repassage est également assuré.

En matière de détente, l’offre ‘Star Prestige’ permet d’assurer aux clients des moments de plénitude sur des terrasses avec accès exclusif. Ils y ont droit à un service de bar et snacks en profitant des installations de lits balinais ou des chaises longues avec matelas.

De plus, des réductions sur les massages et les traitements de spa sont proposés, aux côtés de remises également sur les parties de golf sur les terrains environnants.

L’Iberostar Selection Kuriat Palace 5* à Skanès-Monastir baigne dans des jardins couverts de palmiers et une décoration représentative de l’histoire de la région. Le restaurant buffet et son show-cooking réjouira les papilles de tous ses clients.

L’Iberostar Selection Diar El Andalous 5* à Port El Kantaoui se situe en première ligne face à la mer avec des piscines extérieures et une piscine intérieure chauffée. Il est doté d’un spa avec deux zones d’hydromassage et d’un centre de thalassothérapie avec hammam.

La chaîne Iberostar Hotels & Resorts exploite 4 autres hôtels situés à Port El Kantaoui, Mahdia, Yasmine Hammamet et Djerba.

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 A propos d’Iberostar Hotels & Resorts

Iberostar Hotels & Resorts est une chaîne hôtelière de premier plan qui promeut un modèle de tourisme responsable axé sur le respect des personnes et de l’environnement. Elle compte plus de 100 hôtels 4 et 5 étoiles dans les principales destinations touristiques d’Europe, d’Afrique et d’Amérique. Le portefeuille d’hôtels d’Iberostar offre à ses clients des hôtels de plage, des hôtels urbains et des hôtels historiques.

Pour plus d’informations, se connecter sur : www.iberostar.com

Exemples de retombées dans la presse en Tunisie

Site d’information touristique Destination Tunisie.info

Site d’actualité économique L’Economiste Maghrébin

Site d’information généraliste Réalités

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Air France : 25 vols hebdomadaires sur la Tunisie à compter du 30 octobre

Dans sa programmation hiver qui débute le 30 octobre, Air France annonce un total de 25 vols hebdomadaires sur la Tunisie à partir de ses bases parisiennes de CDG et d’Orly.

Au départ de l’aéroport Paris-Roissy-Charles de Gaulle, Air France opèrera 17 vols hebdomadaires sur Tunis.

Au départ de l’aéroport Paris-Orly, également vers Tunis, la compagnie a programmé 7 vols par semaine.

Un vol hebdomadaire Paris-CDG/Djerba sera également maintenu tout au long du mois d’octobre avec un renforcement attendu sur cette ligne à l’occasion du Sommet de la Francophonie fin novembre.

Tous ces vols sont opérés par des appareils de types Airbus A.320 ou A.321 bi-cabines (affaires/éco).

Air France a par ailleurs été le partenaire-transporteur des membres de la mission économique tunisienne en Californie comportant une vingtaine de chefs d’entreprises de la Conect qui a fait le déplacement à Los Angeles du 17 au 28 septembre dernier en partenariat avec la Chambre de Commerce de Ventura et les ambassades US à Tunis et tunisienne à Washington.

Le site d’information touristique Destination Tunisie en parle

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ATL Leasing : un emprunt obligataire clôturé dès l’ouverture des souscriptions

La société ATL Leasing annonce que l’emprunt obligataire « ATL 2022-1 » d’un montant de 40 millions de dinars divisés en 400.000 obligations de 100 dinars de nominal a été totalement clôturé dès l’ouverture des souscriptions.

Commentant cette opération, M. Zouhaier Tamboura, Directeur Général de l’ATL Leasing, s’est félicité « de la réussite et du délai très court qu’elle a pris, confirmant une fois encore toute la confiance dont jouit notre compagnie sur le marché financier eu égard à sa solidité et à sa solvabilité », d’autant plus que l’agence de notation Fitch Rating vient de noter cet emprunt à long terme BBB+ (tun).

Il a rappelé à cette occasion que cette émission obligataire est destinée à permettre à la société de financer son activité et de restructurer sa dette en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité, mais aussi de renforcer sa capacité à accompagner ses clients dans le développement de leurs activités.

Les obligations sont offertes à des taux d’intérêt différents selon l’une des catégories A ou B choisie par le souscripteur.

La catégorie A, d’une durée de 5 ans, garantit un taux fixe de 10% (taux annuel brut). La catégorie B porte sur une durée de 7 ans (dont deux années de grâce) à un taux fixe de 10,30% (taux annuel brut). Ces taux sont calculés sur la valeur nominale restante de chaque obligation au début de chaque période au titre de laquelle les intérêts seront servis.

Les médias en parle:

Site d’information Ilboursa

 

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Cartographie des risques sectoriels en Tunisie et programme de relance économique

Les banques et établissements de leasing en Tunisie se sont adossés, à travers leur corporation (Association professionnelle des banques et établissements financiers APTBEF), à l’agence de notation financière PBR Rating pour réaliser la première cartographie des risques sectoriels au profit du secteur financier tunisien, dans le cadre de leurs politiques de financement, en adéquation avec les règles prudentielles en la matière.

La présentation officielle par les équipes de PBR Rating a eu lieu le 31 mars 2022 et a principalement porté sur les risques sectoriels et macroéconomique, en dressant les enjeux économiques d’aujourd’hui et de demain, pour l’ensemble des secteurs et sous-secteurs de l’économie nationale (selon la nomenclature BCT). Une action stratégique pour le secteur financier, dans ce contexte de crise et d’incertitude générale, notamment dans ses réflexions, en termes de ciblage des secteurs résilients, pour orienter les opportunités de financement, s’inscrire dans une meilleure rentabilité financière et une plus grande efficacité dans le renforcement des efforts de relance ; et par là-même, s’inscrire en phase avec les réglementations en vigueur issues des autorités de contrôle, quant à l’exposition au risque des grands engagements et des créances non-performantes.

L’étude de PBR Rating a notamment permis de dresser 10 Axes majeurs et prioritaires, à engager pour une sortie de crise, à moyen terme. En effet, la Tunisie traverse une période économique très critique de son histoire. Une instabilité qui a été en grande partie engendrée par un important coût de non-réforme structurelle, depuis plus de 10 ans et accentuée par l’impact de la crise Covid et ses répercussions sur le plan local et international. Les orientations mises en œuvre depuis 2011 et la gouvernance budgétaire en grande difficulté sur les dernières années, sont à la base de la crise économique tunisienne. Le contexte de guerre en Europe va exacerber les difficultés et fragiliser la situation économique tunisienne.

 La confiance : L’économie c’est d’abord la confiance des opérateurs. Sur la dernière période, l’administration est au plus bas de son rendement et le secteur privé demeure dans l’expectative. Des mesures efficaces doivent être rapidement mises en œuvre afin de rétablir la confiance : revue de l’arsenal juridique relatif au cadre opérationnel de la fonction administrative, traitement dynamique des créances des hommes d’affaires, réglementation de change, … Des mesures dont l’objet est de démontrer que l’Etat sera du côté des opérateurs économiques qui opèrent dans le cadre de la loi.

  • La stabilité politique et sociale : La succession des équipes gouvernementales a conduit à une instabilité et à une opacité dans la ligne de gouvernance du pays. Le faible support que les gouvernements successifs ont eu de la part de l’Assemblé des Représentants du Peuple (le parlement), a réduit leurs marges de manœuvre dans la mise en place des grandes réformes stratégiques. L’émiettement et les divergences politiques ont empêché l’émergence d’une force de gouvernance et d’une autre d’opposition, capables d’assurer des cycles stables et structurés de prises de pouvoir. L’instabilité politique, l’affaiblissement de l’Etat central et la dégradation de la situation économique ont favorisé une instabilité et des troubles sociaux, qui ont eu d’importants effets sur la production et la productivité d’un grand nombre de secteurs économiques. Un équilibre dans la gouvernance politique et un apaisement social progressif se doivent d’être mis en œuvre, condition sine qua non de la mise en place des réformes et d’un climat sain des affaires.
  • Le financement de l’économie : Les opérateurs économiques tunisiens financent majoritairement leurs activités via leurs fonds propres, les crédits bancaires et le leasing. Le marché financier ne figure pas encore comme une vraie alternative de financement pour les entreprises. La politique des pouvoirs publics en termes de taux sur la dernière décennie fut principalement celle de la lutte contre le fléau inflationniste. Juguler les causes monétaires de l’inflation a permis d’en limiter la progression (mais pas de la réduire structurellement, car ses principaux facteurs sont d’ordre économique et non monétaire) mais a eu pour conséquence, une hausse très importante du coût de financement (pour l’ensemble des opérateurs économiques tunisiens).

Il est primordial de permettre aux agents économiques, un accès à un financement diversifié et à moindre coût, afin de permettre une consolidation de la demande mais surtout afin de faire repartir le moteur de l’investissement, condition primordiale de la relance et de la croissance. Une politique économique adaptées, se doit d’être menée dans ce sens, en totale complémentarité avec un ensemble de mesures économiques permettant d’éviter le spectre d’un taux d’intérêt réel négatif.

  • La lutte contre l’inflation et l’organisation des circuits de distribution : L’augmentation des prix et l’effritement du pouvoir d’achat et des capacités de financement est un fléau qui menace l’économie tunisienne. Toutefois, l’inflation n’est pas uniquement la conséquence de la déchéance du dinar ou de la politique monétaire. Les circuits de distribution désorganisés et déstructurés depuis 2010, sont également un important facteur de l’équation inflationniste, à travers la multiplication des intervenants, parfois illégaux, dans la chaine de valeur, la corruption et le blanchiment d’argent dans l’intermédiation commerciale oisive. Une situation qui a pris de l’ampleur et qui met à mal la rentabilité et la pérennité des producteurs (notamment agricoles) et le pouvoir d’achat des clients. Les pouvoirs publics se doivent de reprendre les activités de logistique, de distribution en gros et de commerce de détail au système informel, notamment à travers le traçage numérique des biens et des marchandises, la simplification des procédures comptables et administratives des petits commerçants, la réorganisation des marchés de gros, le contrôle des points de vente, …

De plus, la régulation de l’intermédiation commerciale et des circuits de distribution aura un effet drainant pour un important niveau de liquidité, du secteur informel vers le secteur formel, permettant ainsi d’alléger les problématiques de financement.

  • La modernisation de l’appareil administratif : Il s’agit de l’un des axes prioritaires pour la Tunisie. Les effectifs administratifs dépassent de loin les vrais besoins en ressources humaines de l’administration. La réforme de l’administration peut être considérée comme la mère des réformes, puisqu’elle vise à doter l’Etat des outils et des moyens nécessaires pour concrétiser ses stratégies et ses réformes, sur l’ensemble de ses domaines d’intervention.

Un investissement dans la digitalisation, la formation et le redéploiement des effectifs (notamment vers l’administration locale, afin de répondre aux prérogatives instaurées par le nouveau code des collectivités locales tunisiennes) sont primordiaux afin de retrouver un état stratège, organisateur et créateur de valeur.

  • La réhabilitation du secteur agricole : La crise économique actuelle a confirmé que le secteur agricole offre l’un des meilleurs potentiels de croissance en Tunisie. Certaines filières ont montré qu’elles pouvaient fonctionner malgré des conditions difficiles. Les exportations agricoles, qui se résument majoritairement en quatre produits (huile d’olive, dattes, produits de la mer et agrumes) pourraient se diversifier davantage et l’ensemble du secteur est capable d’apporter plus de valeur ajoutée via : la modernisation du cadre réglementaire, le renforcement des mécanismes de financement, la gestion des problématiques foncières, la mise à niveau du système de fixation des prix de vente des produits agricoles, le renforcement des infrastructures d’irrigation et de gestion des ressources hydriques, la protection des semences et des variétés locales et la modernisation de toute la chaîne de valeur, afin de gagner en marge, rentabilité et en qualité de produits, au regard des exigences des marchés étrangers.
  • La mise à niveau du secteur industriel : L’outil industriel dont dispose la Tunisie ne lui permet pas de créer la valeur ajoutée dont elle a besoin. Il s’agit essentiellement d’activités qui génèrent très peu de valeur ajoutée mais qui ont une forte employabilité. Il convient d’investir dans une nouvelle génération d’industrie, intelligente et qui offre de l’emploi à la main d’œuvre qualifiée qui souffre aujourd’hui de chômage. Basé sur des processus automatisés, des équipements interconnectés et des systèmes d’informations intégrés, la Tunisie ne peut passer le cap de l’industrie 4.0 que si elle parvient également à mettre à niveau sa formation professionnelle, son système de financement et son cadre réglementaire.
  • La gestion du commerce extérieur : Le déficit de la balance commerciale est structurel en Tunisie. L’essentiel des importations est constitué de matières de première nécessité et des intrants pour les industries. Toutefois, des importations de produits finis, à l’instar des produits textiles, peuvent être rationalisées afin de permettre la consolidation des industries locales et l’allégement du déficit commercial. Réduire durablement le déséquilibre du commerce extérieur tunisien passe par le renforcement des exportations et donc par la commercialisation de produits à plus forte valeur ajoutée. Une stratégie nationale de promotion des exportations doit être mise en place, afin de soutenir les efforts de mise à niveau, de prospection et de logistique des exportateurs.
  • L’intégration de l’économie souterraine et la mise à niveau du système fiscal : Selon les estimations des autorités tunisiennes, l’économie parallèle représente un important volume de création économique. De ce fait, l’intégration de ces activités représente un important levier de croissance pour le pays, à condition de mettre en place les bases d’une croissance inclusive qui atteigne les zones frontalières, de consolider la lutte contre la corruption et d’ajuster les textes fiscaux, de sorte à maitriser les opportunités d’arbitrage qu’offrent les divergences de coûts et de marges, avec les pays voisins.
  • La gestion des finances et des entreprises publiques : Les entreprises publiques se sont transformées en un fardeau pour le pays et doivent être traitées, au cas par cas, dans le cadre d’une vaste stratégie nationale, où le rôle de l’Etat actionnaire/gestionnaire se doit d’être revu. Leurs équilibres financiers précaires font que peu d’entre elles ont une valeur marchande satisfaisante à court terme, réduisant les opportunités de cession ou même de partenariat. Les pouvoirs publics se doivent de commencer par des restructurations profondes dans un premier pas, accompagnées par de vastes plans sociaux et d’investissements. Le coût estimé d’une telle opération serait de l’ordre de 10 000 MTND selon les autorités, presque 10% du PIB national. L’Etat central pourrait liquider certains actifs et en faire un levier global de collecte de fonds, afin de réinjecter l’ensemble des montants récoltés dans d’autres entreprises publiques, dans le but de pouvoir mettre à niveau et relancer les entités fondamentales du service public tunisien.
  • L’indépendance du mix énergétique : La Tunisie est un importateur net de pétrole et de gaz naturel. La production nationale a atteint son plus bas niveau suite aux conflits sociaux qui continuent à secouer les champs de production. La volatilité des paramètres fiscaux et les procédures administratives n’incitent pas les opérateurs étrangers à investir dans le secteur. Cependant, une exploitation optimale du champs Nawara devrait alléger le fardeau énergétique et financier du pays. Toutefois, d’autres investissements, notamment dans les énergies renouvelables sont nécessaires. La Tunisie a le potentiel d’abriter des stations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire pour l’ensemble de la Méditerranée. Néanmoins, cela reste tributaire d’un ensemble de préalables, dont la réforme du cadre réglementaire et procédural du secteur.

Quelques exemples de retombées presse:

L’Economiste Maghrébin (en français)

Réalités (en français)

African Manager (en arabe) 

Assabah News (en arabe) 

Journal Le Quotidien du 19 mars 2022, page 2

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Journal Le Temps du 1er avril 2022, page 5

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Le secteur bancaire et financier va prendre part à la 5ème édition de « FITA 2022 »

Consciente du nécessaire soutien aux opportunités d’investissement qui s’offrent aux entreprises tunisiennes, l’Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers (APTBEF) annonce sa participation active et souligne son engagement dans la 5ème édition de Financing Investment and Trade In Africa « FITA 2022 », organisé par le TABC (Tunisia Africa Business Council), qui se déroulera les 25 et 26 mai 2022 à Tunis.

FITA est devenue un rendez-vous annuel incontournable des acteurs impliqués dans les relations économiques et commerciales tuniso-africaines : ambassadeurs, bailleurs de fonds internationaux et autres intervenants des quatre coins du monde et constitue une occasion de nouer des relations d’affaires et rencontrer des partenaires potentiels pour l’Afrique.

Cette nouvelle édition, qui accueillera près de 3000 participants et s’intéressera aux enjeux post COVID-19, sera l’occasion d’approfondir la réflexion sur les conséquences de la pandémie qui nécessiteront de plus en plus de méthodes innovantes de faire des affaires et se frayer un chemin pour sortir de la crise.

FITA 2022 sera ainsi l’occasion pour les institutionnels et les opérateurs économiques de rencontrer la fine fleur de la finance internationale, les bailleurs de fonds panafricains et les fonds d’investissement pour discuter des mécanismes financiers de relance de l’économie africaine, des outils de développement du commerce interafricain et des leviers de l’investissement sur le continent.

Par ailleurs, FITA2022 comptera 2000 rencontres de networking et de BtoB professionnelles et constituera également l’occasion de faciliter les échanges à travers des tables rondes thématiques.

Les banques et les établissements financiers disposeront de leurs propres espaces BtoB pour échanger avec les intéressés.

Une plateforme pour les inscriptions et les prises de rendez-vous est déjà opérationnelle sur le site https://www.fita2022.com/#/landingpage/420

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Wenercon : les banquiers et les financiers se mobilisent pour appuyer la transition énergétique

L’APTBEF (Association Professionnelle Tunisienne des Banques et des Etablissements Financiers) co-organise avec Peco Energy et le Chapitre tunisien de l’AEE, la troisième édition de Wenercon 2022, placée cette année sous le thème « Banque durable & accès à la finance verte pour les PME & BEF ».

L’événement, qui se déroule du 22 au 25 février courant, vise à fournir une compréhension commune du changement climatique, de ses impacts et de ses effets sur le business, les instruments innovants et les sources de financement pour des projets respectueux de l’environnement. Il réunit plus de 200 participants représentant le secteur industriel, les professionnels des PME, les experts financiers et les acteurs du secteur bancaire pour débattre sur le financement, le changement climatique, l’adaptation ou encore le risque que le changement climatique fait peser sur le portefeuille des petites et moyennes entreprises et d’une institution financière. Il s’agit également d’identifier les opportunités et les mesures pour l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le changement climatique.

Mme Mouna Saïed, Déléguée Générale de l’APTBEF, a déclaré, lors de l’allocution d’ouverture de l’événement, que malgré les efforts consentis depuis 50 ans à l’échelle mondiale, le climat pose toujours problème. Tout le monde est appelé à redoubler d’effort et à se mobiliser pour atteindre les objectifs de développement durable afin de laisser aux générations futures un environnement où elles pourront vivre dignement et s’épanouir. « Il s’agit également d’accompagner les entreprises dans leur transition énergétique », a-t-elle poursuivi.

Invitée à Tunis, Mme Laurie Wiegand-Jackson, Présidente et fondatrice d’Utility Advantage & AEE Legend in Energy and Founder of CWEEL USA, a axé son intervention sur un autre sujet non moins important à savoir la participation de la femme et son rôle dans la transition énergétique. Elle a considéré que les femmes constituent un levier important de croissance d’après plusieurs expériences. « Les entreprises qui recrutent plusieurs femmes au sein de leurs structures et dans des postes à responsabilité et de décision sont jusqu’à 47% plus performantes que les autres entreprises », a-t-elle affirmé. Cela se justifie, selon elle, par le fait que « les femmes leaders accordent plus d’attention à tout ce qui est performance environnementale, à l’anticorruption et à la transparence ». Elle a appelé, dans cette optique, à former les femmes, à mieux les orienter et à les coacher pour qu’elles soient conscientes des opportunités sur le marché du travail.

De son côté, M. Ayoub Baba, Président de l’AEE Tunisia Chapter, a mis en exergue l’importance de la transition vers les énergies vertes, tout en soulignant que réussir cette transition ne peut se faire sans l’engagement et la participation d’un partenaire important qui est le secteur bancaire.

Il a indiqué par ailleurs que sa structure travaille sur plusieurs projets dont une stratégie d’adaptation qui s’articule autour de plusieurs étapes. Il s’agit principalement d’identifier l’impact du changement climatique sur l’entreprise et d’évaluer les risques et les opportunités en vue d’établir les mesures requises d’adaptation.

Quant à M. Steven Fawkes, Managing Partner EP Group du Royaume-Uni, celui-ci a focalisé sur la question du financement, en expliquant tout d’abord que les demandes de l’énergie sont de plus en plus importantes et qu’une baisse de la consommation de l’énergie classique est difficile à réaliser.

A l’occasion, ont été présentés les résultats d’une étude réalisée par le cabinet McKinzy qui démontre que l’énergie solaire a toujours été sous-estimée. « Il y a plusieurs exemples expliquant pourquoi les établissements financiers devront s’intéresser à la transition énergétique, comme le profit qui est devenu de plus en plus important, la réduction des risques, ainsi que la responsabilité sociétale des entreprises », a dit M. Fawkes.

Dans le but de mener à bien cette transition énergétique, l’intervenant a proposé d’établir une stratégie claire avec une feuille de route stratégique qui détermine le rôle de chacun. La communication pour rapprocher et mobiliser les porteurs de projets avec les établissements financiers, ainsi que la diversification des instruments de financement, sont également fondamentales pour faire réussir cette stratégie.

Carlos Mollinedo, économiste en chef à la BAD (Banque Africaine de Développement), a présenté de son côté les outils et les mécanismes de financement de la banque. Il a souligné le changement de la stratégie de la BAD allant de plus en plus vers le financement des énergies renouvelables depuis 2011. « En Tunisie, nous menons 41 opérations d’un montant total de 1,7 milliard d’euros dont 4 dans le secteur de l’électricité avec un montant total de 300 millions d’euros », a-t-il précisé.

Pour conclure, M. Mohamed Alaoui, expert en finance verte et atténuation du changement climatique, USA, a indiqué qu’il est important d’accéder aux fonds dédiés à la finance verte, soulignant qu’il existe différents mécanismes de financement dont ceux réservés à l’adaptation. Il s’agit précisément d’investissements dans l’infrastructure.

Lors de la première journée de l’événement, les organisateurs ont distribué les prix de Wenercon aux représentants des banques et des entreprises les plus engagées dans l’économie verte et la transition énergétique.

Liste des lauréats:

Best Green Bank:

1er Prix :  Amen Bank

2ème Prix : Attijari Bank

3ème Prix : UBCI

Best RSE Manager:

1er Prix :  Mme Yousser Achich de l’UBCI

2ème Prix : Melle Mejda Ben Hassine de l’ATB

Best Project Energy:

Azur Papier financé par Amen Bank

Best Woman in Energy Award:

Melle Noura Laaroussi

Best Corporate Energy Management :

Groupe Rose Blanche

Best Energy Engineer :

Mme Mariem Maazi

Energy Research Project Project of the Year :

Mme Ons Farah Tbessi

Best Energy Manager :

Mr. Omar Ben Hamed

 

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Sortie de la première cohorte de doubles diplômés MSB Tunis et HEC Montréal

Dans le cadre du partenariat qui lie la Mediterranean School of Business (MSB), relevant de la South Mediterranean University (SMU), à l’université HEC Montréal, une première cohorte de 35 apprenants se sont vu remettre récemment leur certificat attestant de leur réussite à un mini MBA organisé  conjointement par les deux établissements.

Il s’agit d’un programme post-bac certifiant non diplômant dispensé en langue française à des cadres actuellement en exercice pour répondre à des besoins actuels.

A l’occasion de la cérémonie de remise des diplômes, Pr Mahmoud Triki, président-fondateur de la MSB-SMU, a rappelé que le partenariat stratégique avec HEC Montréal remonte à l’année 2014, correspondant au lancement du double diplôme, licence MSB et Bachelor HEC Montréal. Plus d’une centaine d’étudiants ayant démarré à la MSB sont actuellement à HEC Montréal dans le cadre de ce partenariat. Il a également salué l’extension de ce partenariat à l’école d’ingénieurs MedTech avec le lancement cette rentrée universitaire 2021-2022 du programme ingénieur-manager. Les étudiants inscrits dans ce programme auront à la fin des 5 années d’études le diplôme d’ingénieur de MedTech et le Bachelor en Business Administration de HEC Montréal.

Présent à la cérémonie, Son Excellence Patrice Cousineau, ambassadeur du Canada en Tunisie, s’est félicité de la longue coopération dans différents secteurs existant entre la Tunisie et le Canada et de l’extension de cette coopération au milieu académique. S’adressant aux participants, l’ambassadeur a formulé le vœu de les voir contribuer au renforcement des relations tuniso-canadiennes dans le milieu des affaires.

Actuellement, une deuxième cohorte de 38 participants prend part au Mini MBA et la Cohorte 3 est prévu pour Janvier 2022. Tout comme les MBA traditionnels, le mini-MBA s’adresse aux cadres et dirigeants d’entreprises qui sont déjà en activité et qui souhaitent actualiser leurs connaissances ou qui cherchent à relever de nouveaux défis sur le plan professionnel.

Tous ces programmes sont des formations d’élite qui s’inscrivent dans le cadre de la politique d’excellence de la SMU avec des partenaires de renommée internationale.

Il est à noter que d’autres programmes gradués sont actuellement en cours de développement avec un lancement prévu en 2022.

A propos de la South Mediterranean University (SMU)

Fondée en 2002, la South Mediterranean University (SMU) est la première Université anglophone en Tunisie. Elle est installée aux Berges du Lac 2 à Tunis. Son école (MSB) offre des programmes de Licence, de Masters et d’Exécutive MBA ainsi que des séminaires de courte durée couvrant les différentes fonctions de l’entreprise en anglais, en français et également en arabe. La SMU dispose également d’une école d’ingénieurs, le Mediterranean Institute of Technology (MedTech) et d’un centre de langues (Language and Culture Institute – LCI).

Au cours des dernières années, la SMU s’est incontestablement imposée comme l’une des vitrines du savoir-faire éducatif tunisien, reposant sur une qualité de formation devenue une référence académique dans le bassin méditerranéen et en Afrique, attirant des étudiants d’une quarantaine de nationalités différentes et s’appuyant sur un cadre enseignant hautement qualifié et titulaire de doctorats d’universités nord-américaines et européennes. Ses programmes de Masters et d’Executive MBA sont accrédités par l’Association des MBAs basée à Londres (Grande Bretagne) et son programme de Licence par l’organisme européen EFMD (Belgique).

Exemples de retombées de presse:

Site d’informations BusinessNews

Journal en ligne Kapitalis

Site Réalités online

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Article paru sur le sujet dans le magazine Entreprises du mois de novembre 2021.

Article paru dans le journal Le Quotidien le 10 octobre 2021.